(jack) + not all those who wander are lost

« Tu es réellement un modèle difficile, j'espère que tu le sais. » J'observe l'oiseau plus que déterminé à attraper je ne sais quoi dans le sable non loin de moi. Les orteils bien enfoncés dans le sable alors que j'essaie désespérément de prendre en photo un plan de vu un moindrement acceptable du dit piaf qui ne veux simplement pas m'offrir une pose digne de ce nom. Avec les activités que la ville a organisé sur la plage c'est déjà miraculeux que l'un d'eux ait accepté de se poser à proximité, mais je me demande tout de même si je ne devrais pas concentrer mes forces sur les autres oiseaux à peupler cette charmante plage en ce beau jour. C'est-à-dire ceux qui se balade avec un verre de boisson à la main depuis je ne sais quelle heure, vêtus de leurs plus légers habits pour attirer les vautours qui pourraient leur tourner autour. Désespérés à trouver de quoi combler leur nid pour le reste de la journée, peut-être même à obtenir un œuf en bout de ligne qui sait. C'est que j'ai la métaphore facile en cette belle journée. Il faut dire que c'est une belle journée, qu'elles le sont tous dernièrement à dire vrai je dois bien l'avouer. Je me sens de nouveau comme un jeune adolescent pimpant d'énergie qui aurait décidé de baver sur son collègue de classe en secret. Souriant à la simple vue de ce dernier sans pourtant ne dire le moindre mot. Ce qui est en tout point différent de ma situation où je ne suis qu'un gamin coincé dans le corps d'un adulte qui a décidé que baver sur son patron était le meilleur des plans après l'avoir vu sans son plus simple apparat. Cette impression que cette histoire va mal se terminer. « Qu'est-ce que tu en penses? Je devrais commencer à chercher un nouveau boulot tout de suite à ton avis ou je laisse une chance au karma de me montrer qu'il n'est pas que diabolique? » Forcément, l'oiseau ne me répond pas et, alors que je me positionne pour prendre un dernier cliché de lui, décide même de s'envoler. Ce qui ne m'a pas empêché de prendre mon cliché, mais m'a plutôt donné un modèle et surtout une pose plus inattendue en bout de ligne.

Regardant l'écran de mon appareil, je constate que j'ai en effet capturé la chute plongeante d'une jeune femme bien davantage que l'envolé de mon modèle improvisé. La pauvre. Attrapant mes souliers dans mes mains et plaçant mon sac sur mon épaule, je vais rejoindre l'inconnue en tenant toujours mon appareil dans mes mains. Souriant lorsqu'elle me remarque, mais surtout de la question qu'elle me pose. C'est plutôt elle que j'ai vu faire un vol plané, mais passons. « Oh, peut-être bien oui. » Je cherche du regard le mobile dans le sable environnant avant de finalement l'apercevoir quelques mètres plus loins, allant le chercher pour le lui tendre sans toutefois mentionner le moment magique que j'ai réussi à immortaliser. « Voilà très chère. J'espère que vous ne vous êtes pas blessée en chutant. » C'est presque admettre l'avoir au minimum vu tomber. Oups. « La plage est un environnement hostile à ne pas sous-estimer. » Que j'ajoute en souriant toujours. Espérant peut-être lui soutirer un minime rictus.

« De rien mademoiselle. » C'est la moindre des choses d'user d'un peu de politesse avec la jeune femme me faisant assurément sourire de son commentaire. Ce dernier s'éclipsant néanmoins rapidement de mon visage pour laisser place à un froncement de sourcils d'ainsi la voir grimacer en époussetant le sable de sa hanche. Peut-être qu'elle s'est réellement un peu fait mal en fait. Et si ça ne semble en rien être un cas d'hôpital, peut-être devrait-elle tout de même s'assoir un peu. Et loin des obstacles assassins l'ayant ainsi fait tomber. « Je dois admettre avoir été témoin de la chose. » Dis-je en toute honnêteté en levant mon appareil photo pour malheureusement appuyer mes propos. « Je peux cependant vous assurer que j'ai assisté à réellement pire en guise de première impression. » Chose qui n'est pas difficile quand on voit dans quelle faune sauvage je travaille. Des gens peinant à briser la glace ou étant plus maladroits qu'un clown face à une peau de banane j'en ai croisé plus d'une. Des gens me renversant littéralement le contenu de leur verre dessus en essayant simplement de se lever, des postilloneurs professionnels, des gens qui ne savent simplement plus placer un mot en arrière de l'autre après avoir un peu abusé au cours de leur soirée... Oh il y a assurément pire qu'une vulgaire chute dans le sable bien loin de moi par possible manque d'attention en guise de première impression. « Votre chute était presque gracieuse et j'ai même une preuve à l'appui qu'il me fera plaisir de détruire dans les flammes si tel est votre désir. » Et je blague à peine. Je ne vais pas lancer la pellicule au feu, mais peut tout de même détruire ce cliché en particulier simplement pour le principe.

« Et ne vous en faites pas, vous ne me dérangez en rien. Je suis... Disons amateur dans la photographie. J'ai encore besoin de m'améliorer un peu, mais trouver de bons sujets n'est pas facile. Les oiseaux sur cette plage sont de vraies divas. » Je souris toujours en lui pointant des chaises se trouvant un peu plus loin sur la plage. Sans doute abandonnées par deux participants aux festivités qui ont trouvé mieux à faire. Peut-être dans ces bungalows que j'hésite à louer pour quelques jours. Simplement pour ressentir cette petite brise fraîche et marine du matin au début de la journée et pouvoir admirer le coucher de soleil plus qu'en son reflet dans les fenêtres du building faisant face au mien. « Peut-être que vous devriez vous asseoir deux minutes, juste pour vous assurer que tout est encore en un morceau. » Et pour ne pas simplement laisser couler la discussion si bien entamée dans un silence malaisant, je poursuit dans le blabla me venant si facilement en lui posant une question à mon tour. « Et vous, que faites-vous de votre temps libre? » Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude de papoter durant des heures de tout et de rien avec de parfaits inconnus de toute façon. C'est un peu la base même de mon métier du moment, après leur avoir servi un verre d'alcool. Je suis pire qu'une coiffeuse avec ses clients sur les potins avec les habitués qui viennent me voir tous les soirs.

Elle a le rire facile et je dois dire que ça me plait bien. Surtout parce que tout ceci contraste bien avec ceux qui préfèrent m'observer en secouant la tête ou soupirant face aux bêtises s'échappant si naturellement de mes lèvres. Ce qui est chose commune et régulière, il faut bien le dire. Elle ne manque d'ailleurs pas de me faire sourire à son tour lorsqu'elle mentionne que la photo prise serait un magnifique souvenir de cette journée passée à la plage. Ce que j'apprécie. Non pas parce qu'elle m'offre si gentiment ce souvenir plongeant de sa personne, mais plutôt parce qu'elle ne me fait pas une scène pour si peu. Moi qui était prêt à supprimer la photo sans peine après tout, mais puisqu'elle me dit l'inverse... Peut-être devrais-je la faire encadrer pour la lui offrir après tout si elle un sens de l'humour si facile... ou peut-être devrais-je apprendre à la connaître davantage avant de me lancer dans cette quête pouvant si aisément sembler déplacée. Ce que je tente de faire en cultivant la conversation en sa compagnie, lui parlant de ma diva de modèle à plumes et lui proposant finalement d'aller prendre place un peu plus loin. C'est comme si elles nous attendaient ces chaises après tout, comme elle le dit si bien. Prête à être témoins de la conversation de la journée. Il ne pouvait pas en être autrement alors que cette si charmante personne me semble en tout point adorable et agréable à côtoyer. Certes c'est avoir le jugement un peu facile, mais j'aime bien me fier à mon intuition à l'occasion. Ça m'a sauvé de quelques désastres au travail de parfois écouter mes tripes me disant de me sauver pendant que je le pouvais encore. Certains ont le petit ange ou le petit démon sur l'épaule, pour ma part c'est l'intestin très bavard. « Oh mais c'est un passe temps tout à fait respectable de pratiquer l'art de la chute. Les clowns le font d'ailleurs. C'est même plus que spectaculaire et je suis vraiment impression pour ma part. Preuve à l'appui. » Répondis-je en souriant tout autant qu'elle. « Je garderai précieusement ce souvenir pour m'en rappeler. »

M'étant assis en sa compagnie, je n'appui pas davantage sur le fait qu'elle semble en souffrance. Après tout, ça ne me regarde pas réellement et je ne voudrais pas non plus sembler trop insistant. Peut-être qu'elle en viendra à mentionner la chose d'elle-même si quelque chose ne va réellement pas. Bon, je n'ai pas de voiture pour la conduire à l’hôpital au besoin, mais pourrai assurément lui servir de support pour y arriver. Il faut dire que jamais je n'ai appris à conduire une voiture, bien trop distrait et maladroit de nature pour m'imaginer derrière un volant à menacer la sécurité de tous même en étant à l'arrêt. C'est l'une des raisons pour lesquelles je me suis d'ailleurs toujours assuré d'avoir un logement non loin du petit boulot que j'aurais trouvé, m'assurant ainsi de pouvoir y aller à pied ou en patins à roulettes si vraiment je me sens motivé. Pour le reste, les bus font très bien le travail et ne devraient pas être négligés.

Elle mentionne finalement être avocate de profession et j'avoue que la chose me laisse un peu perplexe. Surtout parce que j'ai toujours eu cette vision si froide et distante des avocats plutôt que ce côté sympathique et souriant semblant si naturel chez elle. « C'est toujours bien d'avoir un peu de vacances pour profiter de la vie. Faire des sorties qu'on a pas le temps de faire en temps normal, faire la grasse matinée, passer des journées entière devant la télé... Vous êtes de Chicago ou vous êtes simplement en vacances par ici? » Je fais mon curieux, et alors? J'ose espérer qu'elle saura me stopper si je dépasse une imite ou une autre de toute façon. Elle me questionne ensuite sur mon appareil et je me penche un peu dans sa direction pour lui montrer l'écran se trouvant à l'arrière de ce dernier et me permettant d'afficher les photographies présentes sur la pellicule. « C'est un doux mélange des deux. Je peux voir les clichés numériquement, mais je développe tout en chambre noir. Enfin, dans ma chambre noir improvisé. Mon appartement est un peu trop petit pour que je puisse me permettre ce luxe, mais j'apprécie réellement le processus complet de la chose. Parfois je fais un peu de numérique lorsque j'ai des contrats qui le nécessite, mais c'est plutôt rare. » Surtout parce que je ne suis pas suffisamment expérimenté pour récolter des contrats autrement que pr le bouche à oreille des multiples connaissances que je possède en ville. « Ce n'est qu'un passe-temps la plupart du temps. Je suis barman dans un club la majeure partie de mes soirées. » Et danseur, mais ça c'est un détail que je peux omettre de mentionner.

Je pince légèrement les lèvres en hochant la tête lorsqu'elle mentionne présentement vivre en France, plus sur le coup de la surprise qu'autre chose je dois bien l'admettre. Il faut dire que pour moi qui a du mal à délier ma langue en tout autre langage que mon anglais natale qui ne ment pas sur ma provenance, je suis toujours plus qu'agréablement surpris lorsque je tombe sur quelqu'un qui parle si bien l'anglais, mais passe pourtant sa vie en terre étrangère où la langue n'est nullement la même. Me disant que la chose doit demander une dévotion que je ne serais jamais capable d'appliquer à ma personne même si je suis du genre travaillant. Simplement pas dans le domaine du cerveau et de ses dérivés. Pas que je me considère stupide, mais il faut bien dire que l'apprentissage n'a jamais été ma force. Du moins, pas en terme de cours magistraux, la pratique me convenant bien davantage. C'est d'ailleurs ainsi que j'arrivais à apprendre comment user de mon appareil photo comme il se doit. De quelques bases que des contacts m'avaient aidé à développer avant de me lancer comme un oisillon en bas de son lit lorsque j'étais enfin prêt à m'envoler de mes propres ailes. Ne manquait plus que la pratique pour y arriver, comme avec tout ce que j'ai réussi à accomplir au fil de mon existence. « Ce doit être agréable de voyager ainsi. Pouvoir découvrir diverses destinations et admirer le paysage entre le temps passé à travailler. » Présumais-je alors que je n'en ai pas la moindre idée, il faut bien le dire. Le seul voyage ayant été réalisé de mon côté étant celui me conduisant de l'Angleterre à ici suite au décès de mon père. Ne comptant pas le voyage dans mes passions à développer, mais appréciant tout de même admirer les magnifiques photos ayant été prise en plus spectaculaires paysages que ce que la ville de Chicago arrive à offrir. Non qu'elle soit moche, ayant son charme à sa façon, mais si j'ai le choix entre un building et une plage à la mer azure... Le choix est simple dirons-nous. « Et j'espère que vous ne regrettez pas votre temps ici pour autant. Ce n'est sans doute pas aussi beau que certains endroit où vous avez pu aller, mais il y a de quoi s'amuser de façon décente. » Continuais-je en souriant avant de lui parler plus amplement de mon appareil photo et la façon dont j'en fait usage sur un plan plus technique.

Un sujet que je n'aborde pas forcément souvent, mais qui colle bien à la discussion actuelle et sa fluidité. « Exposer? Oh non, je n'ai pas le niveau pour ça. Quelques trucs dans des magazines qui ont probablement passé sous les outils Photoshop, mais sinon ce n'est que quelques trucs bien basiques dans un album chez moi. Ma galerie version petit budget. » J'étouffe à peine un rire en lui répondant, réellement en rien convaincu d'arriver à faire quelque chose qui vaille la peine d'être accroché aux yeux de tous. Reprenant mon sérieux, ne voulant pas qu'elle croit que je me moque d'elle alors que c'est plutôt de la perspective d'exposer, je me gratte distraitement le menton avant de poursuivre. « Je pourrais toujours vous montrer si vraiment ça vous intéresse, mais ce n'est en rien du grand art. » Souriant brièvement, j'appui sur le fait que la chose n'est réellement qu'un passe-temps avant de continuer la discussion avec le réel emploi qui est le mien. Enfin, partiellement ce qu'il est. Chose à laquelle je n'ai pensé qu'à moitié en ne le mentionnant pas d'emblée simplement pour mieux l'envoyer directement où elle pourra constater que Barman n'est que la pointe de mon iceberg professionnel. « Le Red Velvet, meilleur club en ville. L'ambiance est agréable et le barman plus que sympathique. » Certes, ce n'est pas le seul, mais je ne vais pas m'empêcher de parier sur mon cheval pour autant. « Tout dépend du type de soirée que vous avez envie de passer. Il y a des clubs plus dansants ou des bars plus calmes. Des salles avec spectacles musicaux et d'autres avec spectacles pour les yeux disons. Qu'est-ce qui vous fait envie pour passer le temps? »

Que son travail ne soit pas toujours une partie de plaisir je n'en doute pas même. Je vois même bien mal comment il pourrait en être autrement alors que c'est également le cas pour moi qui suis dans un domaine bien moins complexe que celui des avocats. Troquant dans mon cas les criminels ou victimes pour des clients au taux d'alcoolémie un peu trop important et à l'attitude plus que désagréable face à autrui, sauvant un peu aussi à ma façon le vilain ou la victime à l'occasion. Peut-être cela fait-il de nous des superhéros à temps partiel qui sait, dit celui possédant bien trop de bande dessinées et figurines des dits héros pour que la chose soit totalement saine d'esprit. Pourtant je ne peux m’empêcher de penser qu’en un sens les vrais héros ne sont pas toujours ceux qu’on arrive à immortaliser. Pas les gens s’épuisant à donner de leur temps pour aider les autres, ceux qui, comme elle au vu de la nature de son travail, gaspillent allègrement une partie de leur vie et de leur temps libre pour apprendre à aider les autres au mieux de leurs capacités. Ces gens là, ceux qui s’arrêtent dans la rue pour nourrir celui qui demande de l’argent et à qui personne ne fait attention, jamais on a réellement l’occasion de les photographier dans l’exercice de leur fonction en pouvant affirmer ‘cette personne est un vrai héro’. En voilà un sujet de photographie qui pourrait être intéressant pour moi qui ai cette passion depuis si longtemps, même si héros je ne me suis pour ma part jamais considéré comme tel et avec raison. Mon attitude entière clamant au super vilain à ne penser qu’à mon nombril gamin et peinant à éradiquer cette désagréable image de ma personne encore de nos jours bien que changé je l’aie fait sur plus d’un point. Enfin, on s’écarte du sujet. On s’écarte des voyages et de sa notion de ceux-ci observés d’un tout autre point de vu, mais surtout de ce commentaire qu’elle fait relativement à sa présence sur la plage aujourd’hui qui me fait inévitablement sourire. Compagnie que je ne trouve moi-même pas désagréable, au point de lui proposer de venir voir ma minuscule exposition personnelle chez moi. Ne pensant qu’après coup, lorsqu’elle me répond que ce serait avec plaisir, qu’elle pourrait peut-être mal interpréter mes propos.

Il faut avouer que j’avais toujours du mal à me situer dans cette zone grise qui en venait bien trop souvent à s’installer, surtout lorsque j’étais au travail. Cette fine ligne entre le ‘cette discussion est agréable et j’aimerais qu’on continue de papoter’ et le ‘je te parle parce que je veux t’attirer dans mon lit’. Ce qui n’était de toute évidence pas mon cas compte tenu de mes préférence, mais qui sait. Peut-être le penserait-elle. En ville pour des vacances, prête à s’amuser… il y avait de quoi présumer. Ce que j’ai tout de même tâché de ne pas laisser transparaître en lui parlant du Red Velvet en matière d’amusement puis lui demandant ce qu’elle appréciait en terme de divertissements. De tout pour aider mon pauvre esprit malmené par des normes et conventions hommes/femmes qui en venaient inévitablement à m’échapper. Comme s’il était plus simple de faire des avances à un homme et les voir également. À moins que ce ne soit que l’habitude. « Et bien, il vous faudra trouver de quoi pimenter suffisamment vos vacances pour que l’attente en aille valut la peine dans ce cas. Et pour ce qui est des essais… Je peux certes vous faire office de guide dans la ville, y étant moi-même depuis de nombreuses années, mais je crains que ma participation ne se limite à la parole. » Étais-je trop clair? Trop impoli? Trop… trop tout en fait de mon grand sourire que j’espérais charmant tout en ne voulant pas lui donner de fausses idées. Ah les relations sociales. « Je connais beaucoup de bons restaurants, beaucoup de clubs également. Surtout ceux qui sont… disons plus ciblés pour les personnes de même genre… Je sais quel cinéma a les pires salles de la ville et au contraire celui qui a le meilleur popcorn. Je peux vous guider vers les musées plus appréciables ou les quartiers à visiter également. J’ai énormément visité la ville pour être en mesure de guider un peu la clientèle qui viendrait au club où je travaille, les habitués n’étant pas forcément nombreux. Voyez-moi comme… le google map de Chicago. » J’éxagère un peu sans doute...