after all this time ‹ Pandora

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

after all this time ?

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Depuis ton arrivée à Chicago, tu prends doucement tes marques. Ça a été un peu retardé par ce virus que tu t’es mangé à peine arrivé en ville. T’as eu l’occasion de rattraper le retard. Déjà, t’as pas de galère de logement grâce à Alexei. Le boulot n’est pas un problème non plus, toujours grâce au grand frère. Tu as commencé à faire tes recherches pour un poste de vétérinaire. T’as besoin d’être au contact des animaux. T’as même commencé à connaître quelques personnes, notamment ce Diego qui t’a accompagné au zoo, il y a quelques jours.

Aujourd’hui, tu te sens un peu seul, malgré tout ça. Alexei vient de t’annoncer que son ex-femme débarquait en ville. L’information ne t’a pas fait sauter au plafond. Tu sais que c’est une chance pour Alex de rencontrer sa petite fille. Il en rêve et tu ne veux pas lui enlever ça. Seulement, le retour d’Anya t’inquiète un peu. Et si elle arrivait à remettre le grappin sur Alexei - en utilisant leur fille ? Elle chercherait encore à t’évincer de sa vie et tu ne supportes pas l’idée d’être éloigné de ton aîné. Tu dois avouer que tout ça t’angoisse plus que nécessaire. T’as besoin de bouger, alors qu’Alexei est certainement partie à l’aéroport. Il y a quelques jours, tu as appris que Pandora ne vivait pas très loin et tu as envie de renouer de vieux liens. Il faut dire que depuis quelques années, tu n’as pas eu l’occasion de parler avec la jeune Lucchese. Tu ne sais pas trop si tu seras le bienvenu chez elle, mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?

Tu attrapes ta veste et tu quittes les quartiers nord pour retrouver le Loop, où est censé habité la jeune femme. Tu prends un taxi, pas décidé à te familiariser avec les transports en commun. Tu te retrouves devant un vieil immeuble. Tu vérifies l’adresse. « Ça doit être ici » que tu lâches pour toi-même. Tu entres. L’endroit est plutôt intéressant, même si tu n’es pas un expert en architecture. Tu pourrais en profiter, si tu ne devais pas faire face à un gorille. « Je viens voir Miss Lucchese » que tu annonces. Tu ne sais pas trop si t’étais sensé t’annoncer avant d’arriver. T’avais juste envie de lui faire une surprise. Ça aurait été loupé, si tu avais dû t’annoncer d’abord. On te demande de décliner ton identité. Par réflexe, tu sors ton passeport. Apparemment, les Romansky sont les bienvenus ici. Les portes de l’ascenseur se referme sur un gorille, pour en laisser apparaître un autre. décidément. C’est pire qu’au zoo, ici. Tu t’attends à ce que l’on te retienne, mais un peu plus loin tu aperçois Pandora. Du moins, tu imagines que c’est elle. Tu ne l’as pas vu depuis des années et ça pourrait être n’importe qui. Non, tu sais que c’est elle. Tu salues le gorille et tu lui demandes où se trouve Pandora. Il t’indique la jeune femme derrière le piano. Tu ne t’es pas trompé, alors. Tu hoches négativement la tête quand il te demande s’il doit la prévenir de ton arrivée. Non, ce n’est pas le moment de tout casser. Il te laisse passer et t’avance doucement vers le piano. « Tu me joues déjà la sérénade ? » que tu lâches, sur le ton de la plaisanterie. Ouais, t’avais pas mieux comme entrée en matière. T’y as pas pensé avant d’arriver. T’aurais peut-être dû, mais qu’est-ce qu’on est sensé dire à quelqu’un qu’on a pas vu depuis des années ?

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Le temps est sensé aider les plaies les plus à vif. Le temps ne passait assez vite pour l'italienne. Elle avait pourtant assuré un spectacle, ne pouvant pas disparaître de toutes ses obligations, mais sa joie de vivre avait disparue. Elle devenait plus taciturne, plus professionnelle, efficace, replongeant dans ses ombres. Celles qui avaient pourtant su reculer quand elle était en Italie avec le chanteur, mais désormais elles revenaient et elle ne savait pas les arrêter. Méduse à l'intérieur d'elle faisait son possible pour que la jeune femme recommence à se préoccuper d'elle, mais tout cela restait vain. Elle s'était éteinte, refusant certaines invitations à des vernissages ou autres activités qui ont d'habitudes ses faveurs. Rien que pour aujourd'hui, elle avait encore une fois annulé ses rendez-vous, les avait reporté, ou laisser son assistant s'en charger. Elle n'avait pas envie de parler de contrat, et dans le même temps elle s'en voulait de réagir comme une adolescente qu'elle n'était plus depuis longtemps. Ce fut donc une journée assez longue où elle réussit à composer - la première fois en une semaine - une chanson qui lui servira sans doute pour un prochain spectacle. Quelque chose de sombre, de moins féerique. Explorer cette part d'elle qui se révèle toujours un peu plus sans qu'elle n'y puisse rien.

N'attendant aucune visite, elle avait pris une douche, maintenant sa chevelure en un savant chignon afin de ne pas la tremper. Elle enfila ensuite une tenue assez légère: une robe blanche en soie, col en V qui s'échouait au cœur de sa poitrine. Elle appréciait ce genre de tenue pour passer sa soirée pieds nus, à passer du piano, à la terrasse, avant de se rendre à sa bibliothèque. Un genre de rituel quand elle se retrouvait à devoir ainsi profiter seule. D'ailleurs, elle se servit un verre de vin, qu'elle déposa sur le piano afin de continuer à se laisser inspirer. Tout ce qu'elle extrayait d'elle à cet instant était une tristesse immense qui rendait les touches du piano bavardes de drames aux sonorités sinistres. Elle était entrain d'inscrire les notes qu'elle venait de faire sonner, quand elle remarqua du mouvement à l'étage où se trouvait le salon et le piano. Tant que le garde ne venait pas la prévenir, cela ne la concernait pas nécessairement. Elle se doutait que son assistant chercherait à la joindre tôt ou tard, c'est ainsi que son attention était sur ses partitions quand elle entendit quelques mots s'élever de ta personne. Son visage se leva, exprimant tout d'abord la surprise, chassant ce manque d'étincelle qu'il revêtait depuis la rupture. Elle fut intriguée, ne sachant pas trop qui tu étais sur l'instant, mais se doutant bien vite que si les gardes t'avaient laissé passer...

Elle délaissa son siège, contournant le piano. Ses cheveux flottaient autours d'elle, rendant sa démarche assez onirique, comme si elle n'était pas de ce monde. Elle avait toujours dégagé cette aura, même si tu avais su voler son premier baiser...Parce-que plus elle s'approchait de toi, plus elle distingua l'originalité de ton regard. La surprise laissa place à une certaine joie non feinte, tandis qu'elle s'exclama: «Aldrin?! Vraiment, c'est bien toi?» Son regard contempla avec attention ton visage, reconnaissant au final tes lèvres qu'elle avait su aimer, constatant toutefois que tu étais devenu bien plus athlétique que dans ses souvenirs. Étrangement, son corps fut pris d'un élan qu'elle n'eu pas la force de retenir. C'est ainsi que ses bras vinrent t'enlacer en un naturel qui la frappa elle-même. «Cela me fait tellement bien de te revoir, si tu savais.» Sa tête se posa sur ton épaule - comme autrefois - tandis que ses paroles étaient porteuses d'un sens bien plus prononcées que tu ne pouvais encore l'imaginer. Doucement, elle se redressa et recula. Tu n'étais plus le même, elle non plus. Peut-être que cette proximité n'avait plus lieu d'être. «Mais dis moi...comment se fait-il que tu es ici? Tu viens visiter Alexeï? Ce dernier ne m'a pas dit que tu étais là.» Son sourire parla pour elle à cet instant. Elle était heureuse de te revoir, chassant un instant les ombres qui l'affligeaient tant.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

after all this time ?

@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

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Tu agis sur un coup de tête. Tu n’as pas envie de rester seul chez toi, chez vous. T’as besoin de bouger et t’as envie de revoir quelqu’un que tu n’as pas vu depuis un petit moment, maintenant. Tu ne t’es pas demandé si tu serais le bienvenue ou non. T’as juste foncé. Tu sais que parfois, tu devrais réfléchir avant d’y aller tête baissé, mais parfois t’as juste pas envie de réfléchir. Là, t’as pas envie, parce que sinon tu risquerai de t’inquiéter plus que nécessaire. Tu joues la décontraction, en arrivant. Tu n’as pas envie de jouer les martyres. Surtout que rien n’est fait. C’est juste ton esprit qui te torture. Tu te concentres sur cette joie de retrouver la jeune femme. Le reste peut bien attendre.

Pandora a changé, c’est le moins que l’on puisse dire, mais elle n’en reste pas moins une belle femme. Son visage a des airs de poupées de porcelaine. Seulement, il y a quelque chose dans son regard qui te chiffonne. Quelque chose qui manque. Un sourire rayonnant étire tes lèvres quand tu entends ton prénom passer ses lèvres. Il semblerait que tu n’es pas changé tant que ça. « Du premier coup! Bravo. » il semblerait qu’elle ne t’a pas oublié malgré les années. T’es surpris de la sentir contre toi, mais tu ne la repousses pas. Bien au contraire. Tu la sers contre toi, ravi de la retrouver. Elle t’avoue que ça lui fait du bien de te retrouver et tu pourrais presque t’en vouloir sur l’instant. Tu n’as pas chercher à couper les ponts, c’est juste la vie qui en a voulu ainsi. T’aurais peut-être dû faire plus d’effort. « Je suis content de te revoir aussi, ça fait si longtemps » sa tête pèse sur ton épaule et un nouveau sourire étire tes lèvres. T’as l’impression de revenir des années en arrière. C’est plutôt agréable de voir que certaines automatismes sont difficiles à faire disparaître. Toi, tu n’es pas contre. Tu n’es pas de ces personnes qui ne supportent pas qu’on les touche. Encore moins quand ce sont des gens que tu apprécies et tu ne peux pas te mentir suffisamment pour dire que tu n’apprécies pas Pandora.

La jeune femme s’éloigne et tu la laisses prendre ses distances. Tu ne veux pas la mettre dans une situation gênante. Après tout, tu ne sais pas trop ce qu’elle est devenu. Alexei t’offre quelques informations, de temps en temps, mais il n’entre pas dans les détails. Tu ne cherches pas à trop en savoir non plus, ça ne te regarde certainement pas. Elle veut savoir pourquoi tu es là, à Chicago. Tu hoches négativement la tête, quand elle te demande si tu es là pour visiter Alexeï. Ce n’est plus vraiment le cas désormais. « Je suis venu m’installer à Chicago » que tu lâches le plus naturellement du monde. À croire que c’est quelque chose d’anodin, tout lâcher pour changer de continent. « Ma famille est ici, maitenant » il ne te reste plus que ton frère. Alexei est la seule famille qui te reste. Bien sûr, il y a toujours les Lucchese, qui étaient là quand tu étais enfant et même si tu as toujours de l’affection pour eux, tu ne peux pas t’empêche de te souvenir que tu t’es éloigné, depuis quelques années. Tu ne sais pas trop si tu peux prétendre à ce genre de place, pour eux. « Quand j’ai su que tu ne vivais qu’à quelques minutes de là où j’ai posé mes valises, je n’ai pas pu m’empêcher de venir te voir. » mieux vaut tard que jamais, non ?

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Comment oublier ton regard? Comment oublier ce qu'elle avait tant admiré autrefois? Ne te souviens-tu pas de ces moments passés ensemble, toi allongé sur l'herbe, elle au-dessus à te regarder, comme s'il n'y avait que toi qui existait? Cela avait été vrai. Un flirt, quelque chose qui ne durerait pas car c'était le temps d'un été et que vous étiez bien trop jeunes aux yeux du padre ou encore de ton frère. Pourtant cela avait été réel, et tu avais acquis une certaine importance dans sa mémoire. Elle avait mis le temps pourtant, de s'approcher pour mieux distinguer tes traits, mais elle aurait reconnu ce regard entre mille. «J'ai sans doute été aidé aussi...Tout le monde ne peut entrer ici.» Que pensais-tu de tous ces gardes, de toutes ces vérifications? Sans doute pas grand chose. Autrefois, tout cela existait déjà autours de sa personne. Depuis qu'elle aurait pu perdre la vie comme son frère avant elle, le padre avait tout mis en place pour que cela ne recommence plus. Mais toi et ta famille, vous étiez devenu des intimes...et sans doute les choses auraient été différemment entre vous si tu n'avais pas disparu de la circulation. Pourtant, elle n'était pas à t'en vouloir. Elle n'a jamais cru aux histoires de cœur jusqu'à tout récemment. Elle a préféré croire en l'art, et ce dernier le lui a bien rendu.

Votre étreinte, même brève, vient apaiser un instant ses tourments. Elle ne pensait pas que tu pourrais lui faire un tel effet. À dire vrai, maintenant qu'elle avait reculé, elle se rendait compte que dans la rue, elle ne t'aurait certainement pas reconnu. Ton charme était toujours bien présent, avec une prestance qui n'existait pas autrefois. De son côté, elle avait toujours la même chevelure légèrement dorée avec laquelle tu aimais jouer. En cet instant, vos souvenirs sucrés s'emmêlaient avec la douleur que son cœur ressentait toujours. Cela ne s'effacera pas d'un claquement de doigt. Mais au moins, tu lui donnais la sensation de pouvoir respirer un nouvel air. Tandis que tu réponds à ses questions, elle te dépasse, t'invitant par son mouvement à la suivre jusqu'au salon où trône un canapé blanc. Elle s'est saisie au passage de son verre de vin et va naturellement t'en servir un également qu'elle te tend avant que vous ne vous asseyez. En entendant que tu viens t'installer ici, sa surprise se perçoit à nouveau dans ses iris. Elle se rend alors compte qu'elle ne sait absolument rien de toi. Elle n'a que des éclats de cet autrefois que vous aviez partagé. C'était une bonne nouvelle que de te savoir si proche, dans le même quartier semble-t-il. Elle était aussi heureuse pour Alexeï, ne connaissant que fort bien votre lien à tous deux. «Tu as bien fait de venir...» Un autre sourire. Elle ne savait pas trop ce que tu attendais de vos retrouvailles. Étais-tu déçu de la trouver toujours autant protégée? Elle but une gorgée de son vin, avant de reprendre la parole: «Les années ont tellement filées...Tu as tellement changé.» Elle eu un sourire malicieux, tentant d'apporter de la légèreté à cet instant. «Tu as du devenir un bourreau des cœurs je présume?» Un compliment face à ton charme apparent. Même si elle comprenait que tu n'avais pas noué une relation assez solide...elle avait la sensation que tu étais venu t'installer seul à Chicago. «En tout cas, si je peux t'aider à quoi que ce soit...Même si je sais qu'Alexeï a du déjà bien te guider vis-à-vis de la ville...Mais dis moi, as-tu trouvé un emploi? À moins que cela ne soit encore trop tôt? Tu es là depuis quand?» Elle venait de se rendre compte de la panoplie de questions, ce qui agrandit son sourire, l'amenant à être un peu gênée. «Excuse moi...je me rends compte que cela fait beaucoup...C'est que...la dernière fois que nous nous sommes vus nous n'étions que des gamins...tu me restes un mystère en cet instant.» Un mystère qui accaparait son attention, et qui l'amenait à oublier quelques instants ses tourments.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

after all this time ?

@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

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Tu ne peux qu'acquiescer, quand elle te dit que tout le monde ne peut pas entrer ici. Ah, ça c'est clair. « J'ai été surpris par tes gorilles, mais je suppose que ton père tient toujours à protéger le plus beau bijou de sa couronne » tu lui souris, c'est sensé être un compliment. T'es pas sûr de ton coup. C'est certainement parce que c'est Pandora et que fasse à elle, tu te retrouves un peu dans la peau de l'adolescent que tu étais. Tu n'étais pas très doué pour la drague à l'époque, tu ne sais toujours pas ce qu'elle a pu te trouver, il y a des années. Les choses ont bien changé, maintenant. Tu n'es plus vraiment le même et elle non plus.

Elle te prend dans ses bras et tu lui rends son étreinte. Tu ne te rends compte que maintenant, d'à quel point tu es content de la retrouver. Bien sûr, le temps a passé et tu as fini par te convaincre que tu n'avais plus besoin d'elle, en quelque sorte. Pourtant, maintenant qu'elle est juste devant toi, tu te rends compte que tu t'es raconté des conneries - pour changer. La voilà qui t'invite à la suivre et tu ne te fais pas prié. L'appartement dans laquelle elle vit et magnifique. C'est d'ailleurs pas un appartement, mais plutôt un loft. Il y a de l'espace et tu te demandes si elle vit toute seule ici - les gorilles mis à part, bien sûr. En te déplaçant, tu lui expliques que tu es venu t'installer ici, plutôt que de simplement rendre visite à ton aîné. Fini les allers-retours Chicago-Moscou. Un verre de vin à la main, tu la laisses s'installer, avant d'en faire de même. Tu lui souris, amusé quand elle te dit que tu as bien changé. T'espères bien. « Heureusement pour moi » que tu lâches amusé. Les années ont été plutôt généreuses avec toi. Tu as grandi, tu t'es musclé aussi et tu ne ressembles plus à un enfant. « De ton côté, tu es toujours aussi magnifique » compliment peut-être un peu moins maladroit que le premier, mais toujours aussi sincère. L'adolescente que tu as laissé s'est transformé en une magnifique demoiselle. Il n'y a pas de raison que tu le gardes pour toi. Tu ris de bon coeur quand elle affirme que tu es devenu un bourreau des coeur. « Je ne brise le coeur de personne, tu devrais le savoir » t'es toujours clair avec tes partenaires, c'est un principe. La seule et unique personne a qui tu as t'attacher, c'est ton frère et c'est un lien que tu entretiens depuis ton plus jeune âge. Depuis, tu ne sais plus comment fair. Tu te lasses trop vite. « Pour moi, l'amour ne devrait qu'être sucrée, jamais amer » qu'il soit charnel ou non. La vie est déjà bien assez compliquée comme ça pour ne pas en rajouter avec de mauvais sentiments.

Pandora te propose son aide. En voilà, une bien gentille attention. Elle te bombarde de questions et tu la laisses terminer, un sourire au coin des lèvres. La brune a dû se rendre compte de la vague de questions qu'elle vient de t'asséner, puisqu'elle s'en excuse. Ça ne fait qu'étirer le sourire accroché au coin de tes lèvres. Pour sa défense, il est vrai que vous ne vous êtes pas vu depuis si longtemps. Des années vous séparent. Tant de choses se sont passées. T'as l'impression de l'avoir rencontré dans une autre vie. « Il nous en faudrait du temps pour rattraper tout ça » des heures de discussions, certainement pour remettre les compteurs à zéro. « Je vais essayer de ne rien oublier. » que tu ajoutes, taquin avant de vouloir répondre à ses questions. « Je suis là depuis une quinzaine de jours, seulement, mais j'ai commencé à découvrir la ville que depuis une petite semaine » une fois que tu as réussi à te remettre sur tes pieds, sans trembler. « Pour le moment, je travaille au Red Velvet, en tant que barman. Merci Alexei » tu souris, à l'évocation du prénom de ton grand frère « Ça me permet de rencontrer du monde. C'est que je me sens un peu seul, ici » malgré la présence d'Alexeï, qui ne peut pas toujours être à tes côtés. « J'aimerai bien retrouver une place de véto, dans le coin, mais ce n'est pas si simple » tu prends juste tes marques et décrocher un job, alors que tu viens juste d'atterrir, ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple. Toutefois, tu ne baisses pas les bras. « Mais assez parlé de moi » tu n'as pas envie de jouer les égocentriques. « Dis-moi plutôt ce que tu deviens, après tout ce temps. » tu as envie d'avoir plus d'informations sur la jeune femme, de connaître les petits détails qui font sa vie. Plus que les petits bribes que pouvaient t'offrir Alexeï.

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Autrefois, il y avait une douceur en toi, une innocence qui lui donnait la sensation qu'elle ne pouvait contenir d'ombres. Auprès de toi, elle avait oublié sa douleur l'espace d'un été. Elle était redevenue une adolescente, revêtue autre chose que son visage aux sourires factices. Tu avais été comme un phare qu'elle devait quitter tôt ou tard. Vos vies n'auraient pas pu se suivre. Tu étais attaché à ta Russie natale, et elle à son père et à tout ce que cela impliquait. Tu savais pourquoi ces gorilles étaient là. Tu connaissais les activités du padre, Alexeï n'avait pu te cacher ça. Alors oui, elle pouvait être en danger, comme alimenter uniquement la culpabilité de son père du fait de n'avoir pas su être là à l'époque. Il avait tenté de se rattraper au fil des années, mais en effet, personne ne pourrait s'emparer du joyau de la couronne. Un compliment. Maladroit. Elle inclina légèrement le visage. Elle ne parvint pas à te sourire à cet instant. Elle était devenu le plus beau joyau suite à la perte de son petit frère, suivi de celle de sa mère. Elle était comme une relique. Unique. Attachée malgré elle à ce passé poussiéreux pour la plupart, mais pas pour elle. Tu ne pouvais te douter de ce qu'elle avait vu. Elle ne t'avait jamais raconté la mort de son frère. Tu ne l'avais jamais abordé avec elle. Savais-tu? Connaissais-tu la violence dont elle a été témoin? Peux-tu seulement se douter ce qui se cache derrière ses longs cils? Certainement pas. Elle ne t'en voulait pas.

Elle s'était contentée d'avoir de tes nouvelles par ton frère. Elle avait pensé que ce que vous aviez vécu n'avait pas eu d'importance pour toi. Alors elle avait respecté. Elle s'était enfoncée dans ses créations et avait commencé à collectionner les hommes. C'était malgré elle. Elle n'arrivait pas à s'ancrer. Aucun n'avait su se saisir de son cœur et du reste. Jusqu'à tout récemment. Du gâchis. Contrairement de ce que le temps a fait de toi. Son compliment est direct et sincère. Celui que tu lui glisses à ce moment, l'est tout autant. «Tu avais déjà beaucoup de charme à l'époque...tu manquais simplement de confiance peut-être...que les années semblent t'avoir offert.» Elle était à l'aise de te dévoiler tout cela. Elle eu un léger sourire à ce que tu la trouves toujours aussi belle. Si tu connaissais son âme, si tu savais ce qu'elle faisait quand la nuit tombait, peut-être ne dirais-tu pas cela. Mais aucune fissure n'était visible en cet instant. Votre discussion l'amenait à dépasser l'état dans laquelle elle se trouvait depuis une semaine. Son regard se fait intéressé quand tu lui dévoiles ta façon de percevoir l'amour. Une chose qu'elle n'a pas saisi elle-même jusqu'à tout récemment. C'était qu'avant, elle n'avait pas tant aimé...pas ainsi. «Tu es donc toujours aussi noble...Je suis heureuse d'apprendre que les années ne t'ont pas changé de ce côté-là.» Mais elle ne te confie pas ses troubles. Elle ne veut aller là. Tu ne pourrais pas comprendre.

Du temps. Énormément en effet. Un sourire répond au tien avant qu'elle ne se saisisse de son verre pour le porter à nouveau à ses lèvres. Il était certain que ton frère saurait te trouver un job, mais dans les faits ce n'était pas ton métier de cœur. C'est ainsi qu'elle se permit de glisser: «J'en parlerai à mon père si tu veux bien...Il y a sans doute moyen de racheter, ou d'ouvrir une clinique vétérinaire dont tu serais donc le propriétaire.» Elle voulait faire jouer la mafia ici...Ou sinon trouver un emplacement et te l'acheter. Tu as été son premier sur bien des aspects, tu as été son sauveur le temps d'un été... Elle vint porter une main sur la tienne en murmurant: «Surtout laisse moi faire. Ne t'opposes pas à cette proposition. Si cela peut t'amener à te sentir encore plus à ta place ici, cela sera mon plaisir.» Sa main se retira de la tienne, avant qu'elle ne reprenne sa position initiale. C'est à ce moment-là que naturellement tu viens à la questionner sur sa vie. Elle détourne ainsi le regard, allant le porter sur le piano un instant. «Comme tu le sais sans doute grâce à ton frère, je peux dire que les affaires vont assez bien. Je donne régulièrement des spectacles ici même à Chicago, et m'en vais parfois à New-York ou sur la côte ouest pour des représentations.» Le masque de la femme d'affaire. Plus simple.

«J'aide aussi plusieurs artistes à percer dans le domaine et c'est quelque chose qui me fait beaucoup de bien.» Tout était parti de là. C'était là que son regard a croisé celui du chanteur et que son monde, malgré son envie de le tenir à distance, a commencé à basculer. «J'ai une vie pas mal rempli mais où je fais ce que j'aime alors...Pas vraiment à se plaindre.» Pourtant elle était loin d'être aussi pétillante qu'elle avait su l'être avec toi. Elle tenta un léger sourire, son cœur étant encore lourd des larmes qu'elle n'avait pas encore fini de verser. Pourquoi cela ne voulait-il pas cesser? «Je ne suis pas sûre que tu vas aimer ce que je fais, mais ça me fera plaisir de t'inviter à l'un de mes spectacles.» L'invitation était lancée, mais elle n'avait pas souvenir que tu étais réellement sensible à l'art, même si tu l'avais déjà vu danser à maintes reprises quand elle s’entraînait autrefois. «Ce ne fut pas trop difficile de vivre loin d'Alexeï? Votre lien m'a toujours paru si beau et profond...» Une chose qu'elle aurait peut-être pu vivre avec son propre frère si ce dernier était encore de ce monde.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

after all this time ?

@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

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Retrouver Pandora s'avère être un vrai plaisir. Joli souvenir de ton adolescence. Tu l'as aimé, cette gamine de l'époque. À ta manière. Elle a su te montrer le temps d'un été que tu pouvais partager ta vie et ton amour avec d'autres que ton frère. Un vrai exploit, quand on connaît le lien qui t'uni à Alexeï. Pourtant, quand tu la regardes, tu as presque du mal à reconnaître l'adolescente qui a su te faire tourner la tête. Tu sais que du temps a changé. Seulement, tu sens bien qu'il y a autre chose derrière tout ça. Son regard a perdu de son pétillant, de cette petite étincelle qui faisait accélérer ton rythme cardiaque. Il n'est pas le temps de parler de ça. Elle te dit que tu as bien changé et tu ne peux pas la contredire. Elle ajoute que tu avais beaucoup de charme à l'époque. Toi, tu te trouves juste gauche et bien moins séduisant que le grand frère. Tu ne peux t'empêcher de la complimenter. Après tout ce temps, tu as bien quelques compliments à rattraper. Tu as bien l'intention de le faire. Même si ça reste maladroit. Peu importe, c'est l'occasion qui compte. Tu lui parles de ta façon de traiter ton coeur et celui des autres. Tu ne sais pas si on peut parler de noblesse. En tout cas, tu aimes que les choses soit clair. « Qu'est-ce que tu veux, chevalier un jour... Lancelot toujours » tu ris à cette idée. T'es sûr que tu jouerais un très bon Lancelot du lac. Même si t'es pas sûr que ce chevalier soit un homme a qui tu as envie de ressembler.

Tu parles du temps qu'il vous faudra pour rattraper tout ce que vous avez loupé, au long de ces années d'absence. Ça en fait des choses à se dire. Tu prends déjà le temps de répondre à la flopée de question qu'elle t'a posé. Tu lui parles de ton arrivée à Chicago, de ce que tu fais depuis que tu es rentré. Le travail qu'Alexeï t'a gentiment offert, à peine arrivé ici. Désireux de ne pas te voir repartir aussi vite. Tu lui parles aussi de tes recherches d'emploi. Les animaux c'est ta vraie passion. T'es un peu surpris par la proposition qu'elle te fait. « C'est beaucoup trop » que tu réponds du tac-o-tac. Surtout après tout ce temps, tu n'as même pas encore revu Raffaele après toutes ses années, tu ne peux pas t'attendre à ce qu'il t'offre un cabinet, comme ça, comme si de rien était. Pourtant, elle insiste la jolie demoiselle. Elle ne veut pas que tu l'en empêches et tu ne peux que lui céder. « e suppose que je serai incapable de te faire changer d'avis, de toute façon » c'est que Pandora est des plus têtue, quand elle veut. « Je ne sais pas quoi te dire... » parce que tu trouves ça beaucoup trop énorme. D'un autre côté, tu ne serais pas contre l'idée de pouvoir reprendre ton activité. « Merci me semble beaucoup trop peu »

C'est à son tour de t'expliquer ce qu'elle devient. Effectivement, Alexeï t'a un peu expliqué ce qu'elle fait ici. Elle semble avoir une vie bien rempli. Entre ses représentations et les personnes qu'elle aide à vivre leurs rêves. C'est impressionnant. Elle fait ce qu'elle aime, c'est le plus important. Vivre de sa passion, c'est une chance qui n'est pas donné à tout le monde. Tu sirotes ton verre de vin, alors qu'elle t'invite à assister à l'un de ses spectacles. « Ce sera un véritable plaisir de te voir sur scène » ça lui tient à coeur et t'as envie de voir ce que ça donne. Dans le passé, tu te souviens avoir adoré la regarder danser. Elle était belle à progresser avec autant de grâce. « Un bon moyen pour moi d'en connaître plus sur ton univers » c'est une occasion unique.

Pandora te demande si ça n'a pas été trop difficile d'être loin d'Alexeï pendant tout ce temps. Tu ne sais pas trop quoi lui répondre. Bien sûr que ça n'a pas été une expérience facile. Tu as grandi avec lui, tu as évolué avec lui et quand il est venu le temps où il t'a quitté pour Chicago, tu l'as eu mauvaise. Il t'a fallut un temps d'adaptation. Un moment pour t'habituer à ne plus avoir ton frère à la maison, ne plus partager avec lui certaines expériences. « Moscou était bien moins étincelante sans Alexeï » que tu réponds dans un premier temps. Pour beaucoup, ça peut paraître excessif. Peut-être que ça l'est, mais tu t'en fiches. Pandora connaît la relation qui te lit à ton frère, elle en connaît la profondeur et tu sais qu'elle n'y trouvera rien de bizarre, là-dedans. Tes doigts passent dans ta nuque. « Ce n'était pas pareil sans lui, tu l'auras compris » c'est le moins que l'on puisse dire. « Seulement, je me dis que c'était peut-être nécessaire. » vous aviez certainement besoin de vous séparer un peu, pour mieux vous retrouver. Après tout, tu n'as jamais été aussi heureux de déménager que cette fois-ci. Tu étais suréxité à l'idée de pouvoir retrouver ton frère, comme avant. « Mais je suis de retour, maintenant. Les Romansky sont de nouveau réunis et pour de bon, cette fois » tu ne veux plus être séparé de ton frère aussi longtemps. C'est avec lui que tu te sens entier, tu n'as plus besoin de te le prouver en vivant de l'autre côté de la planète, sans lui. Tu retiens pour toi, cette angoisse du changement avec l'arrivée d'Anya. Pandora n'a pas besoin que tu lui parles de ça, alors tu préfères te taire et enterrer ça quelque part, en toi. « Toi aussi, tu m'as manqué » que tu lâches sans avoir l'occasion d'y réfléchir à deux fois. « Je me rend compte d'à quel point j'ai été fou de m'éloigner de toi » tu lui souris, sincère. Vous étiez bien, pourtant ados, ensemble. « Mais tu ne pourras plus te débarrasser de moi, désormais » t'as bien l'intention de garder contact, maintenant que vous vivez désormais dans la même ville.

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Serais-tu toujours timide avec les sentiments? Elle se le demanda un instant quand tu émis une autre plaisanterie suite à cette noblesse qu'elle percevait en toi. C'était en cela que vous étiez différent. Elle savait mettre cartes sur table, mais il s'avérait que malgré elle, elle pouvait laisser l'autre se faire des films. Au point qu'il s'attache et lorsque vient la fin, tout devient tout de suite assez laid. D'un certain côté, ce qu'il s'était produit avec le chanteur était de cet ordre là. Elle en avait payé le prix. L'amertume, que tu as toujours évité en amour, elle la connaissait à cet instant précis. C'était pour cela que tu ne pouvais percevoir d'étincelle. Son génie ne savait que se manifester à travers la tristesse, rien de très spirituel. Tu la trouverais sans doute ridicule si tu savais que son état provenait avant tout d'une peine de cœur. Oui, votre adolescence était loin, mais dans son cœur c'était pire qu'hier. Elle n'avait jamais ressenti avant. D'autant plus que Méduse à l'intérieur d'elle n'arrêtait pas de souffler son venin. N'arrêtait pas de lui rappeler que les hommes auraient sa perte, et qu'elle se devait de s'en protéger. Elle se devait d'aller vers ses ténèbres et apprendre à se venger. Mais contre toi, elle n'avait rien. Vous étiez innocents tous les deux dans cette séparation. Les choses n'ont jamais été dites, comme si vous aviez toujours accepté votre sort. L'aviez-vous réellement fait? Elle n'arrive pas à se souvenir avec exactitude ce que ton départ avait causé sur elle. Ton silence par contre, elle l'avait comblé de toutes ses activités, et la présence d'Alexeï l'avait beaucoup aidé. Malgré toutes les rumeurs, jamais elle n'a pensé à se mettre avec ton frère. Elle sentait à l'époque que tu te comparais beaucoup à lui, et un bref instant, elle se demanda s'il en allait de même aujourd'hui, alors même que tu avais ton propre charme, et rien à envier à ton grand frère.

Beaucoup trop. Tu as sans doute raison. Elle n'a plus réellement la consistance des choses. Son élan du cœur a été tel, qu'elle n'a pas pensé à comment tu pourrais recevoir cela. Ce n'était pas une façon de rappeler qu'elle avait de l'argent. C'était juste une maladresse, un désir de te faire plaisir, que tu te sentes rapidement à ta place à Chicago. Même si tu ne te voyais pas ainsi, tu restais de la famille. À une époque, son père t'aurait sans doute accepter avec joie comme gendre. Mais vous n'en étiez plus là. Elle avait le cœur en charpie, et elle ne connaissait rien de l'état du tien. «Tu me remercieras une fois qu'on aura trouvé l'emplacement idéal et que tu seras tellement occupé que tu m'en voudras.» Elle rit, soulagée que malgré tout tu ne résistes pas à sa proposition. Cela lui changera les idées de s'occuper de la vie de quelqu'un d'autre qui n'était pas l'un de ses artistes.

Le sujet changea du tout au tout quand elle t'invita à l'une de ses représentations. Un sourire sincère vint s'inscrire sur son visage. Heureuse que tu acceptes avec beaucoup de joie de ce qu'elle perçoit. C'était étrange de t'avoir face à elle. Si différent, et en même temps...vous aviez tant partagé. Elle ne savait pas trop ce qu'il était réellement usage de confier ou de taire. Surtout que depuis quelques temps, elle avait réellement la tendance à se fermer, à cacher ce qui la touchait réellement. Elle avait partagé avec ton frère, mais aujourd'hui elle craignait de le revoir et qu'il apprenne qu'elle avait vraiment aimé, et qu'elle était réellement anéantie. Elle ne voulait pas de sa compassion ou protection. Comme elle ne voudrait certainement pas des tiennes si tu te mettais à être comme son frère envers elle. C'était une femme indépendante qui n'avait besoin de personne. C'était ce qu'elle se disait depuis une semaine. Mais la vérité n'était-elle pas qu'elle avait vraiment sentie un réconfort à te revoir?

Tes premiers mots concernant l'absence d'Alexeï la firent frémir. Elle comprenait qu'une ville puisse perdre de son éclat si une personne n'y est plus. Elle avait la sensation de pouvoir imaginer ce que tu avais vécu. Mais elle s'abstint de ce genre de commentaire. La douleur restait intime à chacun après tout. Et même si pour beaucoup, ta façon d'en parler pouvait paraître extrême, elle était bien loin de te juger. Au moins, lui parlais-tu franchement, chose qu'elle avait du mal à faire en sens inverse. Elle parcourut les bouts d'ombres que tu lui permettais d'atteindre, avant d'afficher un sourire éclatant quand tu indiquas que vous ne serez plus séparés. «Je vous le souhaite de tout mon être.» Savais-tu qu'elle était devenue importante dans la vie de ton frère? Qu'il agissait envers elle comme envers toi? Elle préféra taire ce sujet qui ne venait pas dans la conversation. Surtout qu'Alexeï avait pu t'en parler...ou pas. Après tout, il n'était pas des plus bavards, et elle était heureuse récemment qu'il se soit un peu plus confié à elle.

C'est là que tu lui indiquas à quel point elle t'avait manqué. Cet aveu, suivi du suivant, fit battre son cœur un peu plus fort, ne comprenant pas trop ce que tu entendais là. Était-ce possible qu'elle t'ai manqué? Réellement? Alors même que vous ne vous étiez jamais même téléphoné, envoyé un courriel? «Je ne comptais pas me débarrasser de toi alors qu'on vient juste de se retrouver.» Un doux sourire. Avant que ses yeux ne devinrent plus sérieux. «Pourquoi...» Elle hésita, ses yeux se levant un instant, avant d'avoir assez de volonté pour se replonger dans les tiens: «Pourquoi t'es-tu éloigné? Pourquoi ne m'avoir jamais contacté si...si je t'ai tant manqué?» Était-ce une bonne idée de te poser la question? Elle s'attendait avant tout à une réponse basique...Même si sa question montrait que ton absence avait créé quelque chose en elle. Elle avait laissé un espace qui avait été nourri d'autres choses que de cette innocence que tu avais su lui insuffler à l'époque.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

◊ ◊ ◊

Pandora doit avoir la folie des grandeurs. Tu te demandes si ton retour ne lui a pas fait tourner la tête. Elle te propose carrément de te trouver un endroit où exercer ton métier et te l’offrir. C’est fou. Tellement qu’elle arriverait presque à t’en faire disparaître les mots de la bouche. Tu la remercies et elle te dit d’attendre d’avoir trouvé l’endroit pour ça. Tu hoches négativement la tête. « Non, mais déjà rien que d’y avoir pensé, c’est fou » que tu lui réponds. Tu ne pourrais pas lui en vouloir si tu venais à avoir trop de travail. Non, clairement pas.

Pandora est des plus généreuse - pas qu’elle ne l’était pas dans ton souvenir - elle t’invite à l’une de ses représentations. Que tu puisses voir ce qu’elle fait sur scène. Bien sûr que tu acceptes avec plaisir. C’est une bonne occasion de découvrir son univers. Tu as hâte de pouvoir assister à ça. Maintenant que tu es à Chicago, tu as bien l’intention de rattraper un peu le temps perdu. Même si tu sais bien que l’on ne peut jamais vraiment rattraper le temps passé. Tu peux quand même essayer.

Le sujet Alexei arrive sur le tapis et tu lui avoues que Moscou semblait moins brillante sans lui. Il a toujours été à tes côtés. Alors les premiers jours, voir les premières semaines sans lui ont été des plus difficiles. Il t’arrivait de rentrer à la maison, pour vouloir lui raconter un truc fou qui s’était passé dans ta journée et au final… personne. C’est peut-être là que ta manie d’amener des animaux abandonnés à la maison est née. Juste pour ne pas te retrouver seul trop souvent. Toutefois, tu ajoutes que maintenant que tu es là, tu espères ne plus avoir à se séparer de ton frère. Tu lui adresses un sourire, quand elle répond que c’est ce qu’elle vous souhaite aussi. En réalité, plus le temps passe et plus tu te demandes si c’est réellement possible. Beaucoup de choses ont changé depuis le déménagement d’Alexei. Tu ne sais pas si retrouver votre ancienne vie est encore possible. Ça ne t’empêchera pas d’essayer, en tout cas.

Sans trop t’y attendre, tu t’entends lui dire qu’elle aussi t’a manqué. C’est la vérité. Tu ne t’attendais juste pas à le dire de cette façon. Parfois, ta bouche te joue des tours. Seulement, maintenant que c’est dis, tu ne peux pas le reprendre. Alors, tu vas bien devoir te débrouiller avec ça. Tu essayes de le prendre sur le ton de l’humour en lui disant qu’elle n’arrivera plus à se débarrasser de toi. Apparemment, ce n’est pas son intention. Tant mieux. Sa question te surprend autant que tes propres mots. Pourtant, ça n’a rien de bien surprenant. Tu aurais dû t’y attendre. Bien sûr qu’elle voudra savoir pourquoi tu t’es décidé à jouer les fantômes de la sorte. Tu n’es pas sûr de le savoir toi-même. Tu dois quand même lui répondre. Elle attend une réponse. Tu commences par hausser les épaules, avant de boire une gorgé de ce vin qu’elle t’a servi. Peut-être que tu essaies de gagner du temps. Malgré tout, tu te décides à lui répondre. « J’ai pas vraiment d’explications à te donner » elle devait surement s’attendre à autre chose. « Ça s’est fait naturellement, je dirais ? » t’es pas sûr que ce soit le bon mot. « J’veux dire, quand je suis rentré, j’ai dû me centrer sur mes études » parce que devenir vétérinaire te tenait vraiment à coeur. « et la vie a fait que j’ai été pris dans un tourbillon de choses » le cours de la vie, en quelque sorte. « Puis, tu n’as jamais cherché à me recontacter non plus, alors après un moment, j’me suis dis que t’en avais simplement pas envie. Que tu voulais rester sur l’été qu’on avait passé. » tu n’as pas voulu jouer les gros lourds après tout ce temps, alors t’as laissé les choses se tasser. Peut-être que tu n’aurais pas dû. T'en sais rien. « J’ai failli t’écrire, quelques mois après ce fameux été » tes doigts passent dans tes cheveux blondes « mais j’avais peur que tu sois passé à autre chose et que tu ne veuilles plus me répondre »

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Son sourire te couvait tandis que tu trouvais sa proposition folle. Que de t'aider à t'épanouir dans cette ville. Quelque part, cela était une déformation professionnelle. Elle avait tant l'habitude d'aider des artistes, qu'elle te voyait comme l'un d'eux. Ton art était toutefois auprès des animaux et elle trouvait cela très louable. Un instant, elle entendit Méduse en elle. Un serpent. Pandora fronça légèrement les sourcils mais préféra ne pas poser la question de la gorgone. Cela serait étrange. Cela était trop tôt. Elle n'était même pas sûre de vouloir posséder un tel animal chez elle. Ce dont elle était sûre, c'est qu'elle sentait de la joie à la possibilité de te voir bel et bien établi dans cette ville. Pourtant, elle n'arrivait pas à savoir ce qu'elle ressentait aujourd'hui pour toi. Son corps se trouvait en zone confortable, preuve en était cet élan qu'elle n'avait pas su retenir. Mais ton âme lui restait inconnue. Tes rêves aussi. Et ton corps avait tellement changé...Vous aviez été si prudes autrefois. Elle onirique, et toi maladroit. Tu avais voulu que vous preniez votre temps, et tu étais parti avant même de consumer votre désir. Ce dernier avait du s'envoler au fil des années. Comment en aurait-il été autrement? Loin des yeux, loin du cœur. Sauf quand le lien était très fort, comme celui que tu avais avec ton frère. Elle comprenait que la ville avait perdu de ses lumières en son absence. D'ailleurs, Pandora n'avait jamais réellement compris pourquoi vous être imposé à tous deux une si longue absence. Sans doute pour que tu puisses te construire sans lui. Et elle devait bien avouer que l'homme qui se tenait face à elle l'aurait sans doute fait chavirer d'un regard en une autre occasion. Votre passé vous rapprochait autant qu'il vous distançait. Sans parler de son cœur qui voulait se pétrifier sous les conseils de Méduse.

Mais tes paroles viennent soulever un autre cœur. Un autre moment de sa vie. Tu avais été le premier qu'elle avait fréquenté. Ce que vous avez partagé était pur, dépourvu de tout désir comme ce qu'elle a connu par après. Bien sûr qu'il y en avait un, mais plein de timidité et de délicatesse. Plein de retenu. Comme ne voulant pas prendre à l'autre ce que vous saviez ne pas mériter. C'est ce qu'elle avait cru autrefois. Parce-qu'elle savait qu'elle portait un masque au-delà duquel tu ne voulais pas voir. Même son père s'y est laissé prendre. Encore aujourd'hui, elle ne saurait venir vers toi, effleurer ton visage, goûter tes lèvres pour vérifier leur saveur, simplement car ses ténèbres l'engloutissaient de plus en plus. Tu méritais bien mieux que ça. Pourtant tes paroles laissent entendre autre chose. Un possible qu'elle avait vite enterré de son côté. Si tu étais silencieux, c'était que tu avais trouvé quelqu'un d'autre. C'était qu'elle n'avait pas été si importante. Alors pourquoi frapper à ta porte? Pourquoi venir t'embarrasser de sentiments qui n'auraient pas pu amoindrir les kilomètres qui vous séparaient? Ses paupières se baissèrent. Elle ne savait que te répondre. Elle ne pouvait toutefois laisser le silence vous étreindre comme autrefois où vos doigts trouvaient le chemin de ceux de l'autre, avant que vous ne vous loviez l'un contre l'autre. Pourtant elle restait un être de toucher. Elle adorerait venir contre toi, ne plus avoir à parler et juste ressentir. Mais cela serait dangereux n'est-ce pas? Elle ne sait jamais trop comment les choses peuvent tourner quand son corps prend le dessus.

C'est ainsi que ses yeux retrouvèrent le chemin des tiens. «Je ne t'en veux pas tu sais...» Elle se leva. «Allons sur la terrasse veux-tu? J'ai envie d'un peu d'air.» Se rafraîchir l'esprit..Les émotions mêlées au passé se montraient virulentes. Elle continua de parler tandis que vous alliez sur la dite terrasse avec vue sur la ville. Le coucher de soleil était magnifique, les rayons se répercutant dans certains bâtiments aux baies vitrées. «Je me disais à l'époque que c'était mieux ainsi, que tu trouverais quelqu'un de bien mieux.» L'aurais-tu cru à l'époque? Qu'elle ne voyait pas sa valeur malgré toutes les choses où elle se montrait douée? «Que sans doute en rentrant en Russie, tu avais déjà du trouver quelqu'un.» Elle s'arrêta à la rambarde, posant ses mains dessus, observant le paysage, avant de tourner le visage vers toi. «Tu aurais réellement aimé que je te réponde? Si tu m'avais écris?» La réponse avait-elle une réelle importance désormais que les années étaient passées? Elle ne savait pas. Mais parler de tout ça, lui faisait oublier un instant le creux qui s'était créé dans son palpitant. Ses yeux revinrent ensuite sur le paysage, ses cheveux voletant légèrement face a la brise. «J'espère que tu as trouvé quelqu'un en tout cas...quelqu'un qui t'a fait du bien quand tu étais à Moscou.» Une question sous forme d'affirmation. Dis lui que tu as été heureux. Elle a toujours cru que tu étais celui qui serait le plus susceptible de l'être.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

◊ ◊ ◊

La conversation arrive sur les raisons de votre éloignement. Tu lui expliques que c’est le cour de la vie qui t’a empêché de garder contact, tout de suite. Puis le temps à fait que tu n’as plus osé. Tu ne voulais pas retourner dans sa vie, comme un cheveux sur la soupe. Pandora te répond qu’elle ne t’en veut pas, puis te propose de la rejoindre sur le balcon. Pourquoi pas. Le mois de juillet permet de pouvoir se balader jusqu’à tard, dehors. Sans avoir peur de s’enrhumer. T’as déjà été assez malade comme ça. « À toi l’honneur » que tu réponds, en quittant le canapé que vous aviez rejoins quelques minutes plus tôt. Te dégourdir les jambes ne sera pas de refus. Tu ne sais pas trop si le sujet est clos ou si tu vas devoir en dire d’avantage.

Une fois sur le balcon, le vent caresse ton visage. C’est une sensation plutôt agréable. Tu t’approches de la balustrade, pour observer l’horizon. La ville est magnifique vue d’ici. Elle reprend de plus belle, en t’expliquant qu’elle pensait que tu aurais trouvé quelqu’un de mieux. Tu arques un sourcil, à cette réflexion. Tu ne comprends pas pourquoi est-ce qu’elle a bien pu penser ça. D’aussi loin que tu te souviennes, tu n’as jamais été du genre collectionneur. Tu n’es pas un briseur de coeur. Maladroit, peut-être, mais pas un briseur de coeur. « Tu as toujours été parfaite, Pandora » que tu t’entends répondre. Et tu ne lui dis pas ça pour lui faire plaisir. Tu le penses vraiment. À l’époque, tu estimais avoir beaucoup de chance de l’avoir à tes côtés. Tu détournes le regard de l’horizon, pour la regarder elle, quand elle te demande si tu aurais aimé qu’elle te réponde. T’as l’air surpris et tu l’es, vraiment. « Bien sûr que j’aurai voulu que tu me répondes. » pourquoi est-ce qu’il en aurait été autrement ? « J’aurai au moins voulu savoir si tu allais bien, si tu ne m’en voulais pas… » tu passes une main dans tes mèches blondes. « Puis, un jour, Alexeï m’a dit que vous vous étiez parlé et que tu allais bien » à l’époque, tu te souviens que ça t’avait fait quelque chose. Bien sûr, t’étais content pour elle, qu’elle aille bien et tout le reste, mais t’aurais peut-être aimé lui manquer, bêtement.

Tu hausses les épaules, quand elle te parle d’avoir trouvé quelqu’un, à Moscou. « Je suis longtemps resté seul, après cet été-là » tu as toujours eu du mal à te mettre en couple. L’amour ne semble pas vouloir de toi, alors tu fais ce que tu peux, avec ce que tu as. « Peut-être que j’ai simplement loupé ma chance » t’en sais trop rien, tu ne sais pas non plus pourquoi tu dis ça, n’est n’importe quoi. Tu ferais mieux de te taire, Aldrin.

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Tu ne sais pas ce que tu dis. Elle n'a été qu'apparence. Ce qu'il y avait au fond d'elle c'était ta lumière à toi qui la rendait lumineuse. Mais dans le fond, elle a toujours été paré d'ombres. C'était pour cela qu'il y a encore quelques nuits, elle avait aidé à camoufler un meurtre. C'était bien loin du temps que vous aviez partagé ensemble. Bien loin de la Pandora que tu avais trouvé parfaite alors même que se terrait en elle cette fascination pour l'obscur. Elle-même commençait à peine à la voir aujourd'hui. Elle avait beau avoir le cœur brisé, une part d'elle voulait croire que c'était mieux ainsi. Parce-que tôt ou tard elle briserait à son tour ce qui ne peut supporter les ténèbres. Tu ne le pourrais pas, comme son chanteur ne le pourrait pas non plus. Avec la présence de Méduse cela ne faisait qu'empirer les choses. La gorgone s'était saisi du cœur de la nymphe et ne comptait plus le lâcher. Même si elle ne comprenait pas pourquoi l'italienne aimait tant reparler de ce passé en commun avec toi. Ce dernier devait rester enterré.

Le regard de la danseuse trouva la surprise dans le tien suite à sa question. Mais tu lui répondis avec cette facilité qui était bien loin de sa complexité. Tu semblais ne rien avoir à cacher, même si elle ne savait pas vraiment quelle pourrait être votre relation. Elle ne savait pas si tu aimerais tant que cela la fréquenter. Ton frère était devenu un protecteur, mais toi quelle pourrait être ta place? Ne verrais-tu pas clair à un moment en elle? Ne distinguerais-tu pas ce qu'elle tenait tant à cacher. Tu n'étais pas un briseur de cœur, mais pouvais-tu te douter qu'elle pouvait l'être? Pouvais-tu seulement imaginer qu'il était rare pour elle que de se sentir en harmonie avec un homme? Préférant les aventures de quelques nuits, faute de se brûler comme elle l'avait fait dernièrement? L'amour vous tombe dessus...mais elle avait décidé que tout cela n'existerait plus. Qu'il valait mieux revenir à d'anciennes façons de fonctionner. Mais envers toi, quelles étaient ces façons? «Au moins tu le sais maintenant. Je ne t'en veux pas. Nous avions chacun notre vie. Nous ne nous étions rien promis après tout.» Un amour juvénile. Ce genre d'amour où aucune autre préoccupation ne pouvait venir l'entacher. Une innocence qu'elle a perdu depuis longtemps. Mais qu'en est-il de la tienne?

«Il a bien fallu mieux aller...Il m'avait dit la même chose te concernant.» Alexeï a été votre intermédiaire. Sans que vous ne le sachiez. Elle n'avait jamais osé dire totalement que tu lui manquais. C'était lui qui le lui demandait, et elle préférait faire la forte jusqu'à devenir la femme indépendante qu'elle est aujourd'hui. Elle n'a besoin de personne. Même si ses yeux peuvent parfois s'alourdir de larmes traîtresses. En cet instant, c'était d'une certaine confusion qu'ils se remplissaient. Elle avait vécu la même chose. Elle s'était concentrée sur la danse comme tu t'étais concentré sur tes études. C'était sans aucun doute une façon de faire normale. Mais tes dernières paroles lui échappèrent. Qu'entendais-tu là? Doucement, elle fit glisser une main le long de la rambarde, tandis qu'elle approchait d'un pas de toi. Pouvait-elle seulement venir frôler ton visage? Avec ton frère, ses gestes étaient plus aisés, parce-qu'il n'y a jamais eu d'ambiguïté. Avec toi, elle ne savait pas. Elle n'était pas dans son état naturel vu les derniers temps. Elle n'avait pas le droit de t'amener sur un chemin qu'elle n'assumerait pas. Ses prunelles d'un bleu plus clair que les tiennes, les capturèrent tandis qu'elle demandait: «Louper ta chance?» Trop de choses derrière cette question. Tenais-tu tant à elle? À moins que... «Tu n'as donc rencontré personne avec qui...partagé ta vie Aldrin?» Aucune relation de couple? Elle avait du mal à le croire. «En même temps, peut-être est-ce mieux ainsi.» Ces dernières paroles tombèrent comme une condamnation. À sa propre encontre. Replaçant ses deux mains sur la rambarde, elle se tourna vers l'horizon. Son regard s'échappa encore du tien. Tu ne devais pas y lire la souffrance qu'il contenait et qu'elle essayait d'étouffer depuis ton arrivée imprévue.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

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Parfois, t’as vraiment l’impression que ta langue cherche à te jouer des tours. À moins que tu ne parles trop vite. Peut-être que tu devrais apprendre à faire ce truc-là… faire tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de l’ouvrir. Ça ne te ferait certainement pas de mal. Alexeï a joué les intermédiaires. T’aurais aimé qu’il t’en parle, qu’il te dise que Pandora a voulu prendre de tes nouvelles. Seulement, il a gardé ça pour lui et tu l’apprends qu’aujourd’hui. Tu ne sais pas trop ce que ça aurait changé de toute façon, mais ça n’empêche que tu aurais aimé savoir. Alexei aurait pu te laisser entendre que Pandora cherchait à avoir de tes nouvelles. « Ca aurait juste pu se terminer autrement » parce que quand on y pense, ça a été plutôt brutal et très doux en même temps. Vous vous êtes juste contenté de laisser mourir ce qu’il y avait entre vous. C’est triste, quand on voit ça comme ça.

Tu parles de chance, avant même que tu ne puisses le retenir. Toujours cette histoire de tourner sa langue sept fois dans sa bouche, avant de l’ouvrir. Tu devrais peut-être te l’écrire sur le dos de la main pour ne pas l’oublier. Ou te le tatouer sur le front. Mais faudrait forcément que tu te croises dans un miroir pour y repenser et ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus pratique. « En quelque sorte… » que tu réponds sans trop savoir quoi rajouter d’autres. T’aurais dû te taire. Elle veut savoir si tu n’as rencontré personne. Tu prends un instant pour réfléchir. Tu hausses les épaules. T’as bien été en couple, t’as même eu une copine qui voulait à tout prix te faire manger vegan. Un calvaire pour toi. Parce que oui, tu aimes les animaux, tu veux les protéger, mais ce n’est pas pour autant que tu peux te passer de leur consommation. « Il semblerait qu’Alexeï soit le seul point fixe dans ma vie » c’est un peu vrai, ton frère est la personne que l’on retrouve constamment dans ta vie, pour le reste c’est fluctuant. C’est certainement pour ça que tu n’as pas eu tant de mal que ça à quitter Moscou. À part ton attachement à ta ville natale, tu n’avais rien d’autre à quoi te rattacher.

Pourtant ces derniers mots sont comme une claque pour toi. C’est plutôt violent. Bien sûr, tu ne t’attendais pas à ce qu’elle te saute au cou, mais tu ne t’attendais pas non plus à ce genre de comportement. Tu fronces les sourcils, en l’observant. « Qu’est-ce qui t’es arrivée, Pandora ? » la question semble évidente. Depuis que tu as mis les pieds dans cet appartement et que tu as posé les yeux sur elle, tu as su que quelque chose n’allait pas. Bien sûr, vous ne vous êtes pas vus depuis des années, mais il y a des choses que tu es encore capable de remarquer. Tu n’es pas idiot, Aldrin. Enfin, presque pas. « Et s’il te plaît, ne me répond pas qu’il n’y a rien » tu tournes le regard vers elle, avant d’ajouter « Ne me fait pas cet affront »

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Les choses auraient-elles pu se terminer autrement? Pourtant cette fin-là n'était pas si mal. Vous ne vous êtes pas fait de mal, à aucun moment. Vous étiez devenus des fantômes dans la vie de l'autre, prétextant sans en discuter, que la distance était un frein à une relation entre vous. Alors cette fin était une des meilleures non? À moins que tu entendais réellement que vous auriez pu entretenir votre relation malgré les kilomètres? Un instant, elle se demanda quelle aurait été sa vie avec toi à ses côtés? Est-ce que tu serais revenu à Chicago bien plus vite que tu ne venais de le faire? Est-ce que tu aurais supporté qu'elle voyage tant pour donner des spectacles comme elle avait pris l'habitude de le faire? Sans aucun doute auriez-vous déjà été mariés, le padre ne vous aurait pas laissé tranquille vu comme il t'appréciait et que votre relation aurait pris rapidement de l'âge. Quelque part, de tout cela elle ne pouvait parier. Elle pouvait juste constater à quel point tu lui avais manqué, avant qu'elle ne se détache de ses émotions pour devenir celle qu'elle est aujourd'hui. La plus grande différence avec son "elle" d'autrefois, étant que désormais elle venait tout juste de connaître une peine de cœur. Même ton frère n'était pas au courant, elle s'était bien gardée de lui en parler. Quant à son père...elle avait envie de retourner chez lui quelque temps, retrouver justement l'adolescente qu'elle a été. Elle est forte, mais dernièrement elle a l'impression de partir en morceau.

Pour la suite, elle note que tu ne viens lui mentionner personne de mémorable. Elle en était attristée. C'était toi qui pouvait être totalement heureux. Déjà autrefois, elle te voyait comme une bonne étoile qui pouvait apporter le sourire partout sur son passage. Elle espérait que ce soit toujours le cas, même si le chemin qu'a pris votre discussion ne l'amenait pas dans ces eaux-là. Tu étais en effet lié avant tout à ton frère. Une relation non fusionnelle, parce-que la distance vous avait séparé un temps, mais que l'italienne ne pouvait percevoir, en réalité, qu'ainsi. Au moins avais-tu en ton frère ton chez toi, comme elle l'avait avec son père en quelque sorte. «La famille est ce qu'il y a de plus sacrée je crois.» Son père ne la rejetterait pas s'il apprenait ce qu'elle venait encore de faire. Il ne pourrait la juger ou la condamner...Mais arriverait-il à la comprendre? Qui pourrait y parvenir, alors qu'elle-même ne le pouvait pas. Ses dernières paroles venaient à peine de s'entrechoquer que ta réaction ne se fit pas attendre. Alors comme ça, tu avais remarqué? Qu'en ce soir, son éclat est amoindri? C'est ainsi que tu insistes pour savoir, au point que tes dernières paroles viennent heurter trop fortement les barrières qu'elle avait pourtant pris soin d'ériger. Ses yeux croisent les tiens et tu perçois une première larme perler le long de sa joue.

Elle refixe l'horizon, ses bras venant se croiser sous sa poitrine, rendant sa silhouette d'autant plus fragile. Elle ne savait pas vraiment que te dire, l'émotion reprenant ses droits sur elle maintenant qu'elle a été révélée. «Je suis vraiment heureuse de te voir Aldrin simplement...» Au moins tu ne lisais pas les journaux. Tu n'avais pas vu que le monde entier a appris sa rupture avec Benji, le fameux chanteur des 30 seconds to mars. Mais elle, elle ne pleurait pas cette relation factice, mais une autre, avec un autre chanteur. Que penserais-tu de tout ça? «Je suis dans une période difficile...» Elle trouvait cela ridicule à te dire vrai. Pleurer pour un homme, devant un autre homme. D'autant plus que tu n'étais pas n'importe lequel. Tu étais celui qui lui avait montré comme on pouvait avoir confiance en un autre. Comme la vie pouvait être juste légère et amusante...Aujourd'hui elle aurait aimé rire avec toi, plutôt que de laisser son chagrin s'exprimer. «Je sors à peine d'une rupture.» Finit-elle par lâcher. Déplorable. C'est ainsi qu'elle se sentait. Vulnérable au possible, bien loin de la joie que tu savais lui prodiguer.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

◊ ◊ ◊

Tu ne peux pas la contredire, quand elle te dit que la famille c’est sacrée. T’es absolument d’accord avec ça. La famille, c’est certainement ce que tu as de plus chair. Même si ta famille, ce n’est plus qu’Alexeï, désormais. Ça ne le rend que plus précieux, à tes yeux. « On partage le même avis, là-dessus » c’est un point que vous avez en commun. Cette amour que vous avez pour votre famille. Tu sais très bien que Pandora est très attachée à son père. Peut-être que tu l’aurais été avec le tien, si tu avais eu la chance de le connaître. Ce n’est pas le cas, donc tu ne le saura jamais.

Seulement, tu vois bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez la jeune femme et ce n’est pas que de ta faute. Il semblait déjà lui manquer quelque chose avant ton arrivé. Tu ne peux pas t’empêcher de lui poser la question. Tu veux savoir ce qui ne va pas chez la demoiselle. Elle commence par te dire qu’elle est vraiment heureuse de te voir. Non, ce n’est pas ça. « Il n’y a pas que de la joie, dans ton regard » tu n’es pas aveugle. Tu sais que tu n’as pas eu l’occasion de la voir depuis très longtemps, mais ton instinct ne te trompe pas. Il te crie qu’il y a quelque chose à découvrir, dans cette histoire. Elle continue et t’avoue être dans une période difficile. Nous y voilà. Tu savais bien qu’il y avait des sentiments négatifs, ici. Tu l’observe du coin de l’oeil, en attendant qu’elle continue son explication. Elle ne peut pas te laisser avec un simple, je suis dans une période difficile. Les secondes s’étirent, avant qu’elle ne se décide à avouer qu’elle sort à peine d’une rupture. Ah. Ça fait sens. Tu comprends mieux sa réflexion sur le couple alors.

Tu hésites un instant, avant de t’approcher d’elle, alors qu’elle te tourne le dos. Tu viens doucement poser tes mains sur ses épaules. « Tu aurais dû le dire tout de suite » tu ne sais pas trop ce que ça aurait changé. « Les peines de coeur ne sont pas faciles à oublier » du moins, c’est ce que tu imagines. « Mais je suis là, tu sais » tes doigts glissent le long de ses bras, dans un geste rassurant. « Je ne sais pas si je te serai d’une grande aide, mais je ferai tout mon possible pour adoucir ton coeur » bien sûr que tu feras tout ce que tu peux pour l’aider à aller mieux. Tu ne t’imagines pas la laisser se débrouiller seule, maintenant qu’elle t’a avoué ça. « Si j’avais su, je t’aurai ramené de la crème glacé » que tu lâches sur le ton de la plaisanterie, essayant de décontracter un peu l’atmosphère.

(c) oxymort

DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Ce point commun n'est pas anodin. Il est fort. Fondamental. L'italienne a été élevé dans cette tradition qui s'étendait à la mafia elle-même. Ils étaient là pour s'aider, même si leurs sentiments pouvaient parfois être rudes l'un envers l'autre. Elle en voulait à son père de ne pas avoir su être là pour sauver son frère. Mais en même temps, elle ne pouvait que l'aimer d'avoir donné le reste de sa vie pour elle, l'unique qui restait. Est-ce qu'elle se serait attendu à ce que tu continues à être présent pour elle comme son père et ton frère. Dans le fond sans doute. Vous aviez partagé plus que de belles paroles, vous aviez pris l'habitude de dormir ensemble...Mais l'été s'est éteint et votre relation avec. Désormais elle savait que cela ne voulait pas dire pour autant que tu l'avais oublié. Même s'il était clair que l'adolescente n'existait plus, au même titre que celui qu'elle avait connu autrefois. Ne serait-ce que physiquement tu t'es métamorphosé. Ce sujet est bien vite mis de côté. Elle n'a pu retenir ses larmes et tu lui dis percevoir autre chose que de la joie dans ses yeux. Évidence. Qu'elle ne cherche plus à nier désormais. C'est difficile de parler de ça, car elle n'est pas sûre que tu sauras de quoi elle parle. Tu ne sembles pas avoir eu des peines de cœur. Tout ce qui compte est ton frère, le reste ne semble pas te toucher plus que cela.

Elle se détourne de toi après cet aveu. Davantage en raison de ses larmes qui s'écoulent que de la crainte de lire un quelconque jugement dans tes yeux. Commencer par là? Elle aurait trouvé cela bien étrange que de te parler de ça d'entrée de jeu. C'était des choses qu'elle ne partageait pas habituellement. Si tu l'avais appelé, elle aurait repoussé votre rendez-vous à des jours meilleurs. Parce-qu'il y en aurait des meilleurs n'est-ce pas? Elle sent tes mains sur elle tandis que tu lui dis que tu seras là pour elle. Pourquoi le serais-tu? Après toutes ces années? Cela n'avait pas réellement de sens, inclinant la tête tandis qu'elle continuait de t'écouter. Vos gestes étaient comme fébriles. Comme si vous n'osiez pas vraiment l'un envers l'autre. Le passé aurait-il creuser un gouffre entre vous? Pourtant tes paroles étaient douces et pleines de promesses. Elle allait te demander comment tu ferais pour adoucir son cœur, et te voilà à parler de glace. Elle sourit sensiblement, se retournant: «De la crème glacé au kiwi...dur à trouver, mais je crois me souvenir que c'est ce que tu préférais?» Tandis qu'elle préférait la pistache...Vous vous retrouviez dans le vert de ces deux desserts.

Elle déplia ses bras et leva une main vers ton visage. Son regard ne lâchant pas le tien, comme soucieuse de la moindre de tes expressions. Si tu venais à froncer les sourcils, à lui montrer que tu ne voulais pas, elle la retirerait. Doucement, sa main se porta sur ta joue, glissant le long de ta mâchoire avant qu'elle ne s'approche, encerclant ta nuque de ses bras, la distance entre vous étant déjà quasi-inexistante, et venant reposer sa tête sur ton épaule. Elle te murmura alors: «Sers moi fort, comme tu savais si bien le faire.» Était-ce possible? Revenir dans le passé juste en te sentant tout contre elle? Juste en profitant du parfum de ta peau? Elle voulait le croire. Elle voulait s'oublier en étant tout contre toi.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

◊ ◊ ◊

Pandora est mal et toi aussi. Tu ne sais pas quoi faire pour l’aider à se sentir mieux. Tu es une personne plutôt emphatique, mais tu sais d’avantage t’occuper des animaux que des êtres humains. L’être humain est plus complexe, parce qu’il cache beaucoup de choses. Les ruptures ne sont pas agréables, tu n’as pas besoin d’être un expert pour le savoir. Si ce n’était pas si douloureux, il n’y aurait pas autant de chansons à ce sujet. Tu ne sais pas trop comment réagir, alors tu préfères te rapprocher, pour lui montrer que tu es là. Même après toutes ces années. C’est peut-être déplacé, t’en sais rien. Tu agis à l’instinct plus qu’autre chose. Tu essayes de la détendre, en parlant de crème glacée. Il paraît que ça adoucit le chagrin. Elle te parle de kiwi et tu acquiesces. C’est vrai que tu aimes ça, mais tu peux te contenter de quelque chose de plus commun, comme la vanille. C’est bien aussi. « Sauf que ça aurait été pour toi, donc c’est la pistache que j’aurai choisi » toi aussi, tu te souviens de quelques détails la concernant. Son parfum de crème glacée préférée en fait partie.

Tu sens ses doigts contre ta joue. Le contact est doux. Elle se rapproche d’avantage. Tu ne sais pas quoi en penser. Tu ne la repousses pas, tu la gardes près de toi. Tu peux sentir son parfum caresser tes narines. C’est doux aussi, un peu sucré. Sa tête repose sur ton épaule et tu descends les yeux vers elle. Elle semble si fragile, comme ça, que tu aurais presque peur de la briser. Elle te demande de la serrer contre toi, comme au bon vieux temps. Tu ne peux pas lui refuser ça. Ce n’est qu’un câlin après tout, il n’y a rien de mal là-dedans, n’est-ce pas ? Tu te dis que votre passé complique les choses. Tu n’oses pas trop la serrer, parce que tu as peur qu’elle prenne mal les choses. C’est dommage, non ?

Malgré tout, tu accèdes à sa requête. Tes bras passent autour de sa taille, si gracile. Tu l’attires un peu plus contre toi. Tu peux sentir son corps contre se presser contre le tien. C’est vrai que ça te rappelle votre adolescence, quand vous vous allongiez dans l’herbe pour profiter du soleil et de la présence de l’autre. C’était si simple. Tu la sers contre toi et déposes un baiser contre son front, doucement. « Mes bras seront toujours là pour t’accueillir, со́лнышко* » que tu souffles tranquillement près de son oreille. Ce n’est qu’un simple murmure, mais aussi une promesse. Tu sais que ce n’est peut-être pas facile à croire pour elle, au vue de votre passif, mais tu as vraiment envie d’être présent pour elle, maintenant. Tu utilises ce surnom que tu lui as toujours donné pour lui rappeler ce temps où tout était si simple. *Mon petit soleil, quelques mots pour représenter ce qu’elle a toujours été pour toi. Le russe roule sur ta langue, ça fait du bien de pouvoir l’utiliser, ici. Tu n’en as plus vraiment eu l’occasion depuis ton arrivée.

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DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Bien sûr que vous n'aviez pas oublié les goûts de l'autre. Tu avais raison. Tu aurais pris le parfum qu'elle préférait et dont tu te souvenais parfaitement. Malgré ta proposition, elle n'avait pas envie de te voir comme un énième sauveur ou protecteur. Tu avais été plus que ça. Même s'il était sans doute naturel de vouloir la protéger à la voir en prise à ses émotions qu'elle ne te cachait pas. Qu'elle ne te cachait plus. Elle avait essayé, mais c'était peine perdue avec toi. Ta franchise ne pouvait lui permettre de rester cachée trop longtemps. Alors suite à cet aveu, elle retrouva l'usage de son assurance, en venant caresser ton visage sans que tu ne viennes l'arrêter. C'était un contact doux, un contact nouveau pourtant. Parce-que tu étais un homme et plus un adolescent. Il en allait de même pour elle. Sauf que tu semblais fort, bien plus que son apparence à elle qui gardait la gracilité de la danseuse. Pourtant c'est toi qui hésites le plus entre vous deux. Mais au final, tu viens répondre à sa demande. Est-ce réellement qu'un câlin? Vos corps se redécouvrent en cet instant. Le moment est comme en suspens pour vous laisser tout l'espace de vous retrouver. Jusqu'à quel point y parviendrez-vous? N'aurait-il pas été plus judicieux d'avoir Alexeï avec vous pour éviter que tout bascule?

Elle n'avait pas envie que cela cesse. Elle n'avait pas envie de réouvrir les yeux et se détacher de toi. Mais pouvait-elle réellement se comporter ainsi avec toi? Pouvait-elle réellement se laisser aller en espérant qu'il n'y aurait pas de conséquences? "Mon petit soleil". Un sourire orna ses lèvres. Elle avait toujours adoré que tu lui parles en russe. Elle essayait de prononcer les mots que tu lui apprenais avant de rire de sa difficulté à bien les dire par moment. À cet instant elle voulait te croire. Que tu seras toujours là pour elle. Mais en cet instant, elle sentait qu'elle voulait également davantage. Non pas uniquement pour oublier, mais pour continuer à se souvenir et à te connaître. Suite à ton baiser sur le front, elle osa glisser une main sur ta nuque, venant se perdre à la base de tes cheveux. La caresse - parce-que cela en est une - est délicate. Elle ne réfléchit pas vraiment à ce qu'elle fait à cet instant. Elle se laisse guider par les sensation, se souvenant qu'elle avait toujours adoré te couvrir de baisers pour te réveiller le matin, vous retenant en une sagesse pudique d'aller trop loin et trop rapidement entre vous. N'aviez-vous pas eu trop de respect autrefois? Ou pas assez d'expériences peut-être.

Dans tes bras, elle retrouvait contenance, ses larmes s'évanouissant doucement, tandis qu'elle sentait son corps se réchauffer au contact du tien. Elle n'avait plus la notion de bien ou de mal depuis longtemps, c'est ainsi qu'elle releva sa tête, son regard plus profond que précédemment quand il rencontra à nouveau les tiens. Vos lèvres étaient proches, et il n'y avait plus que les lents mouvements de sa main dans ta chevelure à cet instant. Est-ce que tu la laisserais venir cueillir tes lèvres? Est-ce que tu en avais également envie? Sans que cela n'ai de répercussion? Parce-qu'il n'y avait que l'instant qui comptait pour elle. Vous, enlacés, tandis que le soleil se couchait. Elle avait la sensation que vous ne vous étiez jamais réellement séparés...sauf encore une fois ces vides dans ta vie qu'elle ne pouvait deviner et inversement. Une tension était ainsi présente entre vous, et sans aucun doute parce-qu'elle tenait à toi, elle murmura: «Est-ce que tu embrasses toujours aussi bien?» Son cœur battait fort dans sa poitrine. Cette soudaine intimité n'était pas prévue et cela faisait hurler la gorgone. C'était une mauvaise idée. Pourtant, ce ne serait qu'un baiser. Si seulement tu le lui permettais.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

◊ ◊ ◊

Vous vous êtes rapprochés, elle avait besoin de réconfort et tu ne te voyais pas le lui refuser. Tes bras l’accueillent avec plaisir, alors qu’elle vient se blottir contre toi. Son parfum chatouille tes narines et tu te reverrais presque projeté des années en arrière. C’est grisant. Ton esprit semble perturbé par ce rapprochement. Il ne sait pas comment réagir et ça ralenti ta vitesse de réaction. Un léger frisson parcourt ta nuque quand tu sens ses doigts s’y égarer. Tu ne t’attendais pas à la voir se rapprocher d’avantage. Des années vous séparent désormais et tu avais imaginé que ça aurait gommé cette proximité, cette intimité qui s’était installé entre vous, à l’époque. Pourtant, quand tu la vois agir ainsi, tu te demandes si tu ne te serais pas totalement trompé.

Tu baisses les yeux vers elle et ton regard croise le sien. Ses orbes claires t’ont manqué. Elles ne sont plus aussi pétillantes qu’à l’époque où tu aimais te perdre dedans. Il y a quelque chose qui manque pour retrouver leur éclat d’antan. Tu peux sentir son souffle sur ton visage. Ses lèvres a porté des tiennes te troublent plus qu’elles ne le devraient. Tu as toujours adoré l’embrassé, ses lippes au goût sucré. Il semblerait qu’elle pense à la même chose que toi, puisqu’elle te demande si tu embrasses toujours aussi bien. Serait-ce de la provocation ou une réelle préoccupation ? T’en sais rien, il semblerait que tes capacités cérébrales t’abandonnes. « Le meilleur moyen de le savoir, c’est d’essayer… » que tu souffles doucement, ton regard toujours plongé dans le sien. Tu sais que tu aurais dû t’éloigner à l’instant où la question a été posé. Elle n’est pas dans son état normal; Seulement, tu ne veux pas l’abandonner maintenant. Tu aimes l’avoir dans tes bras. Peut-être que t’es un peu trop égoïste. Certainement.

Ta conscience te tiraille. L’une de tes mains abandonne sa taille pour remonter jusqu’à sa joue. Ton pouce la caresse doucement, avec une tendresse particulière. « Encore faut-il que tu le veuilles vraiment » parce que tu ne tiens pas à ce qu’elle regrette son geste ou qu’elle t’en veuille par la suite. C’est juste un baiser, un moyen de retrouver ces moments paisibles que vous avez partagé. Il n’y a pas de mal à se remémorer le bon vieux temps, n’est-ce pas ? En tout cas, toi, t’as bien envie de renouer avec ce temps passé à ses côtés. Tu n’arrives pas à décider si c’est une bonne chose ou non. T’auras certainement le temps d’y penser plus tard. Ton visage s’approche encore un peu du sien. Pas assez pour que vos lèvres se touchent. Tu ne feras rien sans son consentement, bien sûr, mais tu lui montres que toi, tu n’as rien contre cette idée. Tu lui souris, légèrement.

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DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Tourbillon. À être tout contre toi. À sentir ton souffle sur ses lèvres. Sa main tapie dans ta chevelure sans plus vouloir s'en éloigner. Elle perd pied. Presque totalement. Elle veut goûter à nouveau à tes lèvres, il n'y a aucun doute à cela. Peu importe que la gorgone lui rappelle que ce n'est pas raisonnable. Peu importe que son cœur ait saigné récemment. Tu ne pourras le lui briser. Il est déjà cassé. Ce n'est en plus qu'un baiser. Un autre baiser. Vous vous en étiez déjà donné. Vous vous connaissez dans l'intimité. Jusqu'à un certain point. Mais rien qu'être dans tes bras lui donnait plus de force, de volonté, et de vie. Essayer. Tu n'étais pas contre. Ta caresse provoqua un frisson dans sa colonne tandis que vos yeux ne se lâchaient plus. Tes dernières paroles glissèrent sur elle. Ne t'avait-elle pas elle-même posé la question pour s'assurer que son désir était partagé? C'est ainsi que ce fut elle qui amènera les derniers millimètres à se dissiper. Peut-on voyager dans le temps? Non. Quand vos lèvres s'épousèrent avec tendresse, elle sut que c'était différent. C'était d'une intensité que vous n'aviez pas connu à l'époque. Une intensité orchestrée sans aucun doute par vos expériences à chacun. C'est ainsi qu'elle se serra davantage contre toi naturellement. Elle ne craignait pas le "après". Cela avait toujours été simple avec toi, et elle avait bien compris que désormais tu l'étais encore plus. Tu ne t'encombrerais pas de la forme que prendrait votre relation, et à cet instant elle non plus. Le baiser sembla se faire plus profond, porteur de souvenirs mais surtout de cet univers qui avait été le vôtre. Il est toujours là.

Elle en avait la certitude tandis que doucement, vos lèvres se détachèrent afin que vous puissiez reprendre votre souffle. Un sourire timide vint se nicher sur ses lèvres, tandis qu'une de ses mains vint caresser ton visage. Ses yeux semblaient moins lourds, presque pétillant de cet échange que vous aviez. «Je dirais que tu embrasses même mieux qu'avant si cela est possible.» Léger rire. Elle le pensait pourtant réellement. Elle n'avait pas envie de quitter tes bras. «Je crois que je préfère ça à la crème glacée.» À nouveau, elle vint se saisir de tes lèvres, ses yeux se fermant à nouveau. Votre étreinte était pleine de tendresse, mais d'une lenteur sensuelle qui dénotait par rapport à la joie de ses dernières paroles. Il y avait quelque chose de presque onirique, comme si cela ne pouvait exister, et pourtant, vous sembliez ne rien avoir oublié de ce langage que vous parliez ensemble. Une de ses mains glissa le long de ton bras en une caresse plus affirmée. Se pouvait-il que le temps n'ai rien altéré à votre relation? À cette complicité qui avait existé? Finalement ce second baiser prit fin, et elle recula d'un pas, ses mains courant le long de tes bras pour finir par saisir tes mains et t'amener à suivre son rythme tandis qu'elle commençait à reculer, avant de se retourner pour te mener jusqu'au canapé extérieur. Elle s'assit, te tenant toujours une main et te fit face quand tu fus à ton tour installé. Elle semblait songeuse mais joyeuse aussi avant de prendre la parole à nouveau: «Est-ce que toi aussi tu as la sensation que le temps n'est pas passé?» Au-delà de ce que vous donniez à voir bien entendu...Puis joueuse, elle te redemanda: «Serait-ce abusé que de vouloir à nouveau t'embrasser?» Cela ressemblait à un jeu, et pourtant elle ne savait pas vraiment que penser de cet élan envers toi. Elle avait la sensation de redevenir cette adolescente qui ne voulait pas aller à ses cours de danse pour rester un peu plus longtemps avec toi.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

after all this time ?

@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

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Tu ne veux pas passer pour un boulet ou quoique ce soit. C’est certainement pour ça que tu préfères que l’acte vient d’elle. Histoire d’être sûr que tu ne l’es pas forcé à quoique ce soit. Tu la sens s’approcher d’avantage, jusqu’à ce que son souffle chaud se concentre sur tes lèvres, plutôt que sur ton visage. Tu gardes les doigts contre sa joue, alors que ses lèvres se pressent doucement contre les tiennes. C’est quelque chose de doux, mais de bien moins innocent que pendant votre adolescence. Bien sûr qu’à l’époque il y avait du désir, mais vous étiez bien plus prudes et sans expérience. Rien de bien sérieux, mais le temps à couler depuis, les expériences ont été emporté par ce courant des années. Tes doigts glissent légèrement dans ses cheveux, alors que le baiser s’éternise. Ton coeur semble battre plus fort dans ta poitrine. Le plaisir de la retrouver après tout ce temps, de toute évidence. Ce baiser en est que le résultat. Cette électricité qui avait toujours été là, entre vous n’a pas disparu malgré les années. Tu peux le ressentir alors que vos corps se rejoignent.

Toutes les bonnes choses ont une fin et le baiser cesse. Tes yeux replongent dans les siens et ils ont encore changé, ils pourraient presque ressemblaient à ceux que tu avais pris l’habitude de contempler. Tu souris, quand elle te dit que tu embrasses mieux qu’avant. Il faut dire que tu as eu le temps de t’entraîner, depuis. À l’époque, tu n’avais pas vraiment eu l’occasion de faire tes armes et tu étais maladroit. Depuis, tu as eu l’occasion de te dépêtrer de cette maladresse maladive et tu as pu t’expérimenter avec d’autres lèvres. La belle te parle de crème glacée et tu n’as pas le temps de répondre que toi aussi, que déjà ses lèvres reprennent d’assaut les tiennes. Ton palpitant bondi dans ta poitrine, sous la surprise. Il ne te faut pas longtemps pour reprendre tes esprits et la serrer un peu plus contre toi, pour la rejoindre dans ce baiser. Il est d’une douceur à laquelle tu n’es plus accoutumé. Ses doigts contre la peau nue de tes bras t’électrisent. Elle bouge et instinctivement, tu suis le mouvement. Tu n’as pas envie de briser ce moment, dans l’immédiat. Vous voilà de retour à l’intérieur, le baiser cesse pour rejoindre le canapé, retrouver votre souffle perdu. Tu t’installes près d’elle, alors qu’elle te demande si toi aussi tu as la sensation que le temps n’est pas passé. « Il ne manque plus que l’herbe fraîche » que tu réponds. Un léger rire passe tes lèvres quand elle te demande si ça serait abusé que de vouloir t’embrasser de nouveau. Peut-être que ça le serait. T’en sais rien. « Certainement» que tu lâches, en la regardant, les yeux rieur. « Mais depuis quand est-ce que ça t’importe ? » tu l’observes un instant, avant de te pencher vers elle pour déposer un chaste baiser contre ses lèvres « Personnellement, ça m’importe peu»

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DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Un aparté. Peut-être était-ce juste cela. Vous retrouvez dans une bulle. Comme autrefois. Un aparté duquel elle ne veut pas sortir. Un nid dans lequel elle se confie. Non par les mots. Par les gestes. Les caresses. Les sourires. Les baisers. Électriques. Les années avaient retiré la pudeur pour plus de passion. Pourtant il y avait encore de la retenue. Ou était la limite entre vous. En vouliez-vous réellement une. C'est grisant de sentir ton corps répondre au sien. Grisant de se laisser aller sans plus réfléchir. Ta présence parvient à éclipser ses ombres. Tu l'appelles ton soleil, mais tu es clairement le sien. Les années, les nuages, t'avaient éclipsé de son environnement. Vous aviez grandit, vous vous étiez construits, et désormais vous veniez livrer vos découvertes l'un à l'autre. Comme un roi et sa reine. Mais étiez-vous réellement digne de ces titres? Les vouliez-vous seulement? Ce qui comptait, était ce naturel qui vous habitait. Il faisait battre son cœur plus vite tandis que tes doigts s'aventuraient dans sa chevelure. Aparté. Le deuxième baiser a été volé. Pourtant elle ne part pas en fuyant mais en t'emportant dans son sillage. Elle n'a pas envie de perdre le contact. Alors vos mains restent ensemble avec conviction.

Son palpitant est actif. Il ne bat pas de souffrance, mais d'un quelque chose de retrouvé. Elle ne saurait dire quoi. Elle ne se serait pas douté que juste ta présence puisse venir éveiller des choses chez elle qu'elle pensait perdues. L'herbe fraîche. Ces paroles lui apportent une vague de doux souvenirs. C'était vrai que vous adoriez rester à l'extérieur...en Italie. C'était des moments ravissants. Mais en cet instant, elle souhaitait que vous vous créiez d'autres souvenirs tout aussi doux. Son regard exprima de la joie quand tu partis à rire à sa question. Elle sentait les ombres perdre du terrain, simplement avec ces quelques échanges. Méduse était de moins en moins contente de cette influence que tu avais sur elle. Elle ne t'aimait pas. Mais Pandora ne prêta pas attention à ses remarques, mais plutôt aux tiennes. Certainement. Ton ton était si posé qu'elle crut un instant qu'elle avait été trop loin. Mais tes yeux portaient la même joie, et son sourire s'agrandit quand tu viens lui faire remarquer que ce n'était pas son genre de demander. Elle inclina légèrement le visage suite à ton baiser chaste. Elle se demanda un instant si tu te retenais, alors même que tu venais de dire l'inverse. Il n'y avait pas de frontières entre vous...

Sans plus prendre la parole, elle se pencha afin de goûter à nouveau à tes lèvres, sa main s'engouffrant dans tes cheveux, glissant sur ton cou. Elle agissait toujours avec beaucoup de sensualité, laissant les sens la porter progressivement, au point que sans plus réfléchir, elle vint se poser à califourchon sur toi, découvrant en bonne partie ses cuisses, tandis que ses lèvres s'imprégnaient totalement des tiennes. Quand sa bouche glissa vers ton cou, elle murmura à ton oreille: «Raconte moi quelque chose...une anecdote, quelque chose qu'il t'est arrivé récemment...» Son regard croisa le tien malicieusement. Te souvenais-tu de ce jeu? Faire parler l'autre afin de voir jusque quand il ne résisterait plus...Jusque quand la retenue devrait laisser place à quelque chose de plus passionné. Ses lèvres se trouvaient contre ta gorge en de précieux baisers, tandis que son bassin épousait parfaitement le tien.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

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Les corps se rapprochent. Les lèvres d’abord. Un simple baiser partagé, puis un autre. Ses doigts qui glissent dans tes mèches blondes, dans ton cou. Sensation grisante. Quand elle se décide à venir s’installer sur toi, tu ne sais pas trop comment réagir. Son corps frêle se presse contre le tien. Tes mains restent dans les air, un instant. Sans savoir où les poser. Tu ne peux pas les mettre n’importe où. Bordel. Tu les poses sur ses cuisses, dans un premier temps. Tu te dis que c’est l’endroit le plus sûr. C’était sans oublier le tissu qui s’est fait la malle sous le mouvement. Tes doigts rencontre sa peau. Elle veut que tu lui racontes quelque chose qui t’es arrivé récemment. Alors que tes mains se décident à remonter. Tu préfères les poser contre sa taille. Elle veut entendre ta voix, tu sais très bien que c’est pour cela qu’elle te fait parler. Elle veut voir si elle est encore capable de te faire vaciller, la bougresse. Ça te fait sourire, malgré toi. T’as bien envie de lui raconter cette fois, où bien décidé à retrouver une amie d’enfance, tu te retrouves assis sur son canapé, avec la dite amie d’enfance, sur les cuisses. Autant dire que ce n’était pas du tout ce que tu avais prévu en passant la porte. Heureusement, d’une certaine façon. Le contraire aurait été étrange. Seulement, tu ne peux pas lui raconter ça. Elle est déjà au courant. Elle vit cette histoire, en même temps que toi.

« Je suis allé au zoo » que tu commences. La voix plutôt neutre. Tu n’es plus un adolescent. Tu ne craques plus aussi facilement, même si Pandora a toujours autant d’arguments pour y arriver. Son souffle chaud contre ton cou te fait frémir. « Tu savais qu’il y avait des pandas ? » tu poses la question, sans vraiment attendre de réponse. Tu doutes qu’elle est envie de s’intéresser aux pandas, là tout de suite. Peu importe. Tes doigts, toujours contre sa taille, remontent légèrement dans son dos. Pour la garder contre toi. « C’était une balade sympathique » tu ne regrettes pas en tout cas. Ses lèvres taquinent une zone particulièrement sensible de ton cou et tu prends une pause dans ton non-récit. Juste pour en profiter « Tu y es déjà allée ? » là encore, tu ne t’attends pas à une réponse. Tu ne peux pas la forcer, de toute façon. Tu ne sais pas trop ce que tu es entrain de faire. Une ânerie, peut-être. Ou pas. T’as pas assez de recul, pour le savoir. Le tissu est fin sous tes doigts. Tu n’as pas de mal à ressentir la chaleur du corps, dessous. ça ne t’aide pas à réfléchir correctement, non plus.

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DATE D'INSCRIPTION : 04/06/2019

After all this time

@Aldrin Romansky & Pandora Lucchese

Que fais-tu? Dire que Méduse était ronchonne était loin de la vérité. Elle était furieuse que Pandora se laisse ainsi aller à ta présence. Tu n'en as pas assez des hommes? Qu'est-ce que cela va t'apporter? L'italienne ne lui répondit pas. Vos corps étaient désormais bien trop proches. Ses lèvres dans ton cou pulsaient au rythme des battements de ton cœur. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait réellement. Elle savait simplement que son corps était attiré par toi, et qu'elle voulait ressentir ce que vous aviez si fortement partagé. Même si désormais c'était différent. Elle le sentait au goût de ta peau, à la rudesse de tes muscles sous ses mains caressantes. Elle le sentait face à tes mains qui ne semblaient pas connaître le chemin à emprunter. D'abord ses cuisses, puis son dos, tandis que tu obtempérais à sa demande. Bien sûr qu'elle écoutait distraitement cette histoire. Que c'était avant tout le son de ta voix qui l'intéressait, la faisait frémir tandis que ta passion semblait vouloir se contenir. Elle jouait de malice dans ton cou, tandis que ses mains commençaient à venir déboutonner nonchalamment ta chemise. Elle leva même le visage, un léger sourire aux lèvres tandis que tu lui demandais si elle y avait déjà été. «Les pandas...Je ne savais pas que tu les aimais en particulier.» Elle te prouvait ainsi qu'elle avait été un minimum attentive, avant que ses lèvres ne viennent à nouveau s'emparer des tiennes.

Dans le même temps, les mains avaient réussi leur entremise et ton torse se retrouvait ainsi totalement découvert. Autrefois, elle n'était pas aussi entreprenante, simplement car vous connaissiez vos limites. Mais qu'en était-il en ce début de soirée? Quelles étaient les règles entre vous? Est-ce que tout cela avait du sens? Tout ce qu'elle ressentait, c'était qu'elle pouvait se laisser aller entre tes bras sans craindre le lendemain. Sans craindre de devoir s'expliquer. Était-ce la réalité? Le baiser cessa afin que vous puissiez reprendre votre souffle. Son regard avait revêtit une certaine douceur, tandis qu'une de ses mains vint dessiner le contours de ton visage, en appréciant la finesse et en même temps cette intensité que tu ne possédais pas autrefois. Il y avait beaucoup de tendresse dans ses gestes, alors même que son désir envers toi n'était plus à deviner à l'heure actuelle. «Tu préférerais m'emmener au zoo ou continuer ce qu'on est entrain de faire?» Tes gestes étaient hésitants envers elle...Elle t'offrait la possibilité d'en parler, d'arrêter, ou de poursuivre. Ce n'était pas demandé plus directement, mais la vérité était bel et bien là. Peut-être avais-tu quelqu'un d'autre en tête dont tu ne lui avais pas parlé. Peut-être tout simplement n'avais-tu pas envie d'emprunter cette voie-là. Plus maintenant. Son corps épousait pourtant toujours le tien, tandis que ses doigts vinrent frôler la précision des muscles de tes bras.

DATE D'INSCRIPTION : 17/07/2019

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@Pandora Lucchese & @Aldrin Romansky

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« Ils sont mignons » que tu réponds, alors que tu peux sentir tes boutons sauter, un à un. Une autre sorte de jeu. Au moins, elle t’écoute. Tu n’en doutais pas vraiment. Tu ne t’imaginais, juste, pas qu’elle participerai à la conversation. Apparemment, elle a décidé de te prouver le contraire.

Les boutons de ta chemise n’ont pas fait long feu, face aux doigts habiles de la jeune femme. Tu peux sentir l’air en contact direct avec la peau de ton torse. Cette barrière a cédé. Elle ne semble pas prêt à s’arrêter là. Tu dois bien avouer que ce petit jeu t’amuse. Tu ne sais pas si tu devrais te laisser aller, à ses côtés. D’un autre côté, tu n’as aucune raison de ne pas le faire. Tu te concentres sur ses lèvres contre les tiennes. Tu n’as pas besoin de réfléchir pour ça. Le baiser reste doux, malgré les circonstances. Vous n’aviez pas forcément ce genre de contact, plus jeune. Trop pudique. Peut-être. Vos limites étaient autres. Inexpérimentés. Certainement. Les choses sont différentes, maintenant. Tu peux le sentir dans sa façon de te caresser, de déboutonner ta chemise. Elle est plus sûre d’elle, qu’à l’époque. Ce n’est pas déplaisant. La femme qu’elle est devenue n’en est que plus attirante.

Vos lèvres se séparent. Besoin d’air. Ton regard croise le sien. Une intensité nouvelle brille dans son regard, derrière cet éclat de tendresse. Mélange détonnant. Ses doigts caressent ton visage. Elle te demande si tu préfères l’emmener au zoo ou continuer ce que vous êtes entrain de faire. Tu l’observes un instant. Tu la détailles. Tu n’es pas si confiant qu’à l’accoutumé. L’adolescent maladroit semble refaire surface. C’est peut-être le résultat de cette rencontre. Peut-être juste que tu crains d’aller trop loin. De briser quelque chose entre vous. Tu l’observes, toujours aussi belle. Tu te mords la lèvre inférieure, alors que l’une de tes mains revient se poser sur sa cuise. Le contact de sa peau a quelque chose d’agréablement familier et d’éléctrisant en même temps. « Je suis déjà allé au zoo » que tu réponds dans un premier temps. « Alors que ça » tes doigts glissent doucement contre sa peau nue « C’est inédit » et t’aimes plutôt les nouvelles aventures. Surtout quand elles sont aussi jolies que Pandora. « Mais toi, de quoi as-tu vraiment envie ? » ton regard azur se plonge dans le sien, à la recherche d’une vraie réponse. Tu ne veux pas être le résultat d’un acte impulsif, d’après rupture. Tu as envie de quelque chose de sincère. Peu importe que ce ne soit que ce soir. L’un n’empêche pas l’autre.

(c) oxymort

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