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 Demons... || Feat. Ariel

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Jonathan Price
Jonathan Price
Fonda ○ Change your life, take it all
ÂGE : 32 ans
PHYSIQUE : 1m96 et diverses cicatrices sur le corps.
ORIENTATION : Je m'affirme hétérosexuel haut et fort, mais suis un homosexuel inavoué qui peine à sortir du placard.
CÔTÉ CŒUR : Divorcé
LANGUES PARLÉES : Anglais
OCCUPATION : Enseignant en histoire de l'art et faussaire d'art.

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MessageSujet: Demons... || Feat. Ariel   Demons... || Feat. Ariel Empty30.07.19 11:43
Demons...


Mes doigts glissent délicatement sur les feuilles du carnet que je tiens en mes mains. Admirant d'un œil fasciné plus que critique les œuvres y ayant été apposées d'une main habile. Le papier frôlant ma peau suffit à me faire frémir, le mariage parfait des couleurs à me faire soupirer. Je sais. Je ne devrais pas laisser ces pensées ne serait-ce qu'effleurer mon esprit, mon subconscient ainsi se tourmenter de ce qui m'agresse pourtant depuis des semaines déjà. Ce n'est pas bien, pas correct, et surtout pas ainsi qu'on m'a éduqué, mais n'ai-je pas de toute façon déjà dépassé les limites de l'acceptable plus d'une fois? Trouvant la chaire masculine en m'abreuvant de ce fruit interdit d'un engouement non feint. Laissant mon regard s'égarer sur cette délectable jeunesse qui boit mes paroles à chaque nouveau cours que je m'applique à réaliser. Cette jeunesse avide de découverte là où je me restreints dans la mienne. Figé dans une époque révolue à laquelle je peine à échapper malgré toute ma volonté à vouloir briser mes chaînes. Je l'ai fait, ô je l'ai fait, mais ma vie entière en a payé le prix. Mes parents peinent à me parler, ma femme m'a laissé, cet ami avec qui je l'ai trompé n'a sur que m'offrir un regard désolé avant de me délaisser à son tour. Mes amis... toujours j'ai peiné à en trouver. Non que je ne sois pas sociable, loin de là, mais je masque mon être derrière tant de murs que je sais moi-même créer une barrière entre les autres et ma réalité et ce n'est en rien pour aider les amitiés à se tisser. Tout comme les déménagements successifs au cours des dernières années n'ont en rien aidé. Je suis simplement soumis à ce que j'ai moi-même érigé entre ma raison d'être et la réalité. Contraint de vivre dans cette cage dont j'ai volontairement perdu la clé, mon esprit toujours si perturbé par le constant dilemme entre ce que je suis et ce que j'essaie désespérément d'être en étouffant tout ce que je devrais pourtant chercher à atteindre. Le bonheur, une simple paix d'esprit faisant fit de tous ces tourments inutiles que tant de gens ont de nos jours outrepassés simplement pour vivre la vie que Dieu leur a offert, telle qu'elle est. Une part de moi ne pouvant pas s'empêcher de penser que malgré le péché se trouvant en l'amour de la chaire de même sexe, c'est ainsi qu'il a décidé de me créer. Pourquoi?

Observant le carnet encore quelques instants, je le ferme finalement avant de terminer mon café puis aller me doucher. Nettoyant si naïvement mes pensées impures sous tout ce savon moussant contre ma chaire. Ceci fait, je revêts une chemise bleu claire ainsi qu'un pantalon noir tout en terminant de me préparer. Glissant finalement le carnet dans mon sac à bandoulière avant de quitter mon modeste appartement pour trouver le quartier nord. J'aurais dû le faire depuis de nombreuses heures déjà, la veille au soir pour être honnête, mais je n'y arrivais pas. Trop fasciné que j'étais par ce que j'avais trouvé égaré dans la bibliothèque. J'avais parcouru les pages sans arrêt depuis ce moment, me complaisant à l'analyse de ce jardin secret que je violais sans l'ombre d'un remord. M'appliquant à le garder en état pour ne laisser aucune trace de mon méfait lorsque je le rendrais à son propriétaire. Ce jeune homme, élève, devant la maison duquel j'ai finalement stoppé ma voiture. Inspirant profondément, déglutissant, j'ai sorti le carnet de mon sac, hésitant, avant de finalement l'y replacer et prendre mon sac pour le poser sur mon épaule en sortant de la voiture. Me dirigeant vers la porte d'un pas las, j'y cogne et attends qu'on vienne m'ouvrir. Espérant sans doute de trop tomber sur le jeune homme en personne et non devoir le rendre à l'un de ses parents. Simplement pour le voir. Simplement pour l'admirer. Simplement pour poser mon regard sur les traits si fins de son visage que je ne me lasse malheureusement pas de détailler. Je sais... je ne devrais pas...
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Ariel White
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Shine bright like an idol
ÂGE : Tout juste vingt quatre ans (30/05)
PHYSIQUE : Une gueule d'ange, à s'faire offrir le bon dieu sans confession
ORIENTATION : On lui a toujours dit qu'il ne pouvait qu'être hétéro, il ne s'était pas posé la question
CÔTÉ CŒUR : Célibataire, les sentiments il ne connaît pas, il ne sait pas vraiment ce que c'est
LANGUES PARLÉES : Anglais, principalement. Un peu de latin, vu à l'école et dans la Bible
OCCUPATION : La liste s'allonge. Étudiant, artiste maudit, serveur au V's

EXILÉ : Loki est - si l'on fait un parallèle avec le christianisme - l'équivalent du diable. Titre injustement offert, à celui que l'on a jamais cherché à comprendre ◊ Il est connu pour sa roublardise et son humeur changeante, mais aussi à sa capacité de sauver les miches de ses petits camarades - oui, bon la plupart du temps c'est lui qui est à l'origine du problème, mais ce n'est qu'un détail ◊ Loki est le père de trois enfants - pas seulement - que l'on à tendance à surnommer des monstres. Il n'est pas vraiment d'accord avec ça. Malgré l'éloignement, il s'est arrangé pour garder un certain lien avec sa progéniture - même si Fenrir veut toujours lui mâchouiller le bras
NIVEAU DE FUSION : La cohabitation ne fait que commencer
POUVOIRS : Dis, à quoi tu penses ? - ou téléphathie, dans tes pensées, il peut lire que tu sois humain, sorcier ou exilés, fais gaffe à quoi tu penses
Appel moi Gemini Criquet - C'est juste cette voix qui te pousse à faire certaines choses. Depuis quand est-ce que tu dis à ton voisin qu'il est complètement abruti de laisser son chien pisser sur ta pelouse ?
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MessageSujet: Re: Demons... || Feat. Ariel   Demons... || Feat. Ariel Empty31.07.19 4:12
demons

Je suis complètement normal, complètement banal. Je suis complètement normal, je suis con tellement malade. Je suis complètement normal

@Jonathan Price & @Ariel White


L’horreur. L’horreur totale.

T’es rentré chez toi et il avait disparu. T’as fouillé partout, t’as retourné ton sac, fouillé tes tiroirs, t’as cherché absolument partout. Pourtant, impossible de remettre la main dessus et autant dire que ça a tendance à te rendre vachement nerveux. Tu vas nul part sans lui, il n’est jamais très loin et là, il n’est plus. Tu te rends malade rien qu’à l’idée de te dire que tu aurais pu le perdre. Non, tu n’as pas pu faire une chose pareil, Tu n’aurais pas osé. — Si seulement t’étais un peu plus attentif — « Oh toi ça va, c’pas le moment » que tu t’aboies dessus, à voix haute. Ce Gemini commence à te taper sur le système à l’ouvrir quand t’en as pas besoin. — C’est qu’il sort les griffes, l’agneau. Notre cohabitation n’est peut-être pas inutile finalement. — « Tu veux bien arrêter de dire n’importe quoi. J’ai besoin de me concentrer » étrangement, la voix reste silencieuse. T’es le premier étonné, tu ne t’attendais pas à ce que ça fonctionne. Peut-être que tu devrais essayer plus souvent. Le silence te fait du bien, mais ça n’arrange pas ton problème.

Toute la nuit, tu as retourné le problème dans ton petit crâne. T’as refait ton trajet de la journée, mentalement pour voir où est-ce que tu aurais pu le prendre. Ton adresse était griffonné sur la première page. Peut-être que si quelqu’un tombe dessus, il aura la bonté d’âme de te le rapporter — Ce que tu peux être naïf. — tu souffles, agacé. Tu ne sais pas l’heure qu’il est quand tu finis enfin par trouver le sommeil, épuisé. Le lendemain matin, t’as la bonne idée de retourner à la fac, pour aller vérifier si tu ne l’aurais pas fait tomber quelque part, dans une salle ou un amphi. Rien. Forcément. Tu vas devoir te faire à l’idée d’avoir perdu toutes ses ébauches et croquis. Même les portraits que tu avais commencé à dessiner. T’as même perdu le numéro de ce Diego, qui t’avais proposé de le rappeler si t’avais besoin d’un modèle. Zut. Pourquoi tu n’as pas pensé à le mettre dans ton téléphone tout de suite. Ce que tu peux être idiot parfois. Tu rentres chez toi, dépité.

T’as pas envie qu’on vienne t’embêter. T’es juste triste d’avoir perdu tout de travail. Alors, oui, ce n’est peut-être pas du grand art, mais ça reste du travail. Ce n’est pas apparu sur le papier comme par magie. Tu as dû y travailler dur et t’as trouvé le moyen de le paumer. T’en reviens pas. Quelqu’un sonne à la porte, alors que tu te lamentes sur ton sort. T’espères secrètement que ta mère décide à aller ouvrir. T’as pas envie de répondre à qui que ce soit. Seulement, ta journée ne semble pas avoir été assez pourrie comme ça. Elle te demande d’aller voir. Tu souffles. Tu te diriges vers la porte, de mauvaises grâces. Quelle n’est pas ta surprise quand tu découvres le professeur Price sur le pas de ta porte. Qu’est-ce qu’il fait là ? Si ta mère apprend que tu suis des cours hors cursus, elle risque de t’arracher la tête et t’aimerais bien la garder encore un peu. On ne sait jamais. « Professeur Price ? » que tu demandes, la surprise pouvant toujours se lire sur ta face. « Que puis-je pour vous ? » il s’est perdu dans le quartier et ne sait plus comment rentrer chez lui ? Tu ne vois que cette explication. Pourquoi est-ce qu’il serait là sinon ? Certainement pas pour toi. « Vous seriez-vous  perdu ? » à moins qu’il ne soit tombé en panne. Ce serait quand même une drôle de coïncidence s’il était tombé en panne, juste devant chez toi.


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MessageSujet: Re: Demons... || Feat. Ariel   Demons... || Feat. Ariel Empty06.08.19 2:33
Demons...


Croyant je l'ai toujours été plus par défaut que par réelle nécessité, la chose encrée en mon esprit comme toute autre méthodologie de pensée qu'on y a gravé au fil de mon existence. Prompt à aller à l'église pour confesser mes péchés je ne l'ai cependant jamais été. Jamais suffisamment pour admettre à cet inconnu prétendant être la voix de Dieu tout ce que j'avais pu faire de mal au cours de mon existence. En venant presque à croire que j'avais été touché par le malin lui-même à être ainsi tant en dehors des normes de ce qu'on m'avait inculqué. Criminel, flanchant pour cette chaire défendue comme Ève ayant mordu à pleine dent en la pomme qu'on lui a tendu, le regard égaré sur cette jeunesse que j'ai derrière-moi laissé... Je ne suis que l'ombre de ce que j'aurais dû être et m'en flagellerais presque à chaque nouvelle journée qui passe, ce que je n'arrive pas non plus à faire. Préférant trouver le confort de ma demeure à la fin de la journée pour y prendre un verre de Whisky en soupirant avant de me cuisiner à manger, me doucher et me coucher pour mieux me relever aux petites heures du matin pour aller peindre. Insomniaque je l'ai un peu toujours été, trouvant en un petit verre de boisson avant d'aller au lit la seule solution un moindrement viable pour me permettre de me mettre quelques heures de repos dans le corps. Chose qui a été difficile la nuit dernière il faut bien l'avouer, hypnotisé que j'étais par l'art réalisée dans ce carnet trônant confortablement dans mon sac. L'art ayant toujours eu cette emprise sur moi que je n'ai pas su m'expliquer. Venant stimuler en mon être des sentiments que je peinais à obtenir autrement, émerveillant mon regard qui ne se lassait d'observer et analyser les coups de pinceaux ou de crayons et les messages pouvant être véhiculés. Sans doute tout ceci fait-il parti des raisons pour lesquelles je peux réellement me vanter d'être un si bon faussaire d'art. J'arrive à ressentir, vibrer, au rythme d'une œuvre pour qu'elle puisse transmettre pleinement tout ce qu'elle a été créée à faire ressentir. Et ce petit... Ce petit a un talent comme je n'en ai pas vu depuis si longtemps que oui j'ai simplement été fasciné par tout ceci au point de peiner à en détacher mon regard.

Ce que je ne voulais pas qu'il puisse constater, je l'admets. Ayant oui pris grand soin à ne pas froisser les pages en les consultant, à ne pas laisser la trace de mon doigt contre une feuille ou une autre. Je ne voulais pas qu'il ait cette sensation que j'avais violé son intimité en consultant son jardin secret. Celui-là même que je comptais lui rendre avant qu'il n'en panique de trop, assurément ce que j'aurais fait si j'avais perdu les nombreux carnets de croquis entassés sous mon lit. J'attendis donc devant la porte à laquelle j'avais frappé, tâchant de retrouver cette expression si calme que mon visage abordait plutôt naturellement. Ne laissant en rien transparaître tout ce qui me secouait intérieurement lorsque mon élève fût finalement celui qui se dessina sur le pas de la porte. M'efforçant de sourire, davantage encore à sa question que je trouvais, je l'admets, amusante, j'ai ouvert mon sac pour y glisser la main et en sortir son carnet avant de le lui tendre. « Je crois que ceci vous appartient Ariel. Je l'ai trouvé à la bibliothèque hier... » Et forcément je l'ai ouvert pour tenter de découvrir à qui il appartenait. Et si je crachais simplement le morceau.

« Pardonnez mon intrusion, mais j'ai feuilleté quelques pages au passage lorsque je cherchais le potentiel propriétaire, l'heure tardive ne m'ayant pas fait don de la logique de simplement regardé au tout début pour y voir votre nom. » Affichant une mine désolée, tu refermes ton sac avant de re racler la gorge en glissant les mains dans tes poches. « Serait-il possible de vous parler de quelque chose? J'aurais une proposition éducative à vous faire et me demandais si cela pouvait vous intéresser. »
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MessageSujet: Re: Demons... || Feat. Ariel   Demons... || Feat. Ariel Empty01.09.19 1:30
demons

Je suis complètement normal, complètement banal. Je suis complètement normal, je suis con tellement malade. Je suis complètement normal

@Jonathan Price & @Ariel White


Perdre ton carnet à dessins est une véritable catastrophe. Tu te sens un peu perdu sans lui. Il renferme tout ce que tu as pu dessiner, toutes ces choses que tu as pu ressentir. C’est une sorte de journal intime et tu ne tiens pas à ce qu’il tombe dans d’autres mains que les tiennes. Seulement, tu dois te rendre à l’évidence. Il n’est nul part. T’allais certainement t’arracher les cheveux, quand on sonne à la porte. La personne qui se dessine dans l’encadrement de la porte te ferait presque oublier tes soucis. Le professeur Price. L’un de ses professeur que tu n’aurais jamais dû rencontrer, puisque tu n’aurais jamais dû suivre ses cours. Sauf qu’en fait, tu n’en rates presque aucun. Tu te demandes ce qu’il fait là. Ton visage s’illumine, quand il te tend ton carnet. Tu ne t’attendais pas à le revoir un jour. Surtout pas entre les mains de ce professeur. Comment est-ce qu’il l’a trouvé ? La bibliothèque. T’aurais dû t’en souvenir. T’es un idiot.

Tu sens tes joues chauffer, quand il te dit qu’il a pris sur lui de jeter un oeil à l’intérieure pour connaître le nom de son propriétaire. Il a vraiment fait ça ? C’est un peu comme s’il avait lu ton journal intime. C’est super gênant. T’aurais aimé ne jamais savoir ça. « Vous avez regardé dedans ? » Décidément, cette idée te met vraiment mal à l’aise. C’est presque si tu as l’impression d’être totalement à poils devant lui, désormais. Clairement, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable comme sensation. Enfin, peut-être que ça pourrait l’être, dans d’autres circonstances, mais là, ce n’est pas le cas.

Tu arques un sourcil, quand il te parle d’une proposition éducative. Vraiment ? Tu te demandes ce qu’il pourrait te proposer. Tu restes figé une seconde ou deux, à tenter de trouver une réponse à cette question, avant de te rendre compte qu’il était toujours sur le pas de la porte. Tu fais un pas en arrière, secouant la tête pour te remettre les esprits en place. « Entrez, on sera plus tranquille à l’intérieur » parce que vous n’allez pas rester ici indéfiniment. Tu passes une main dans ta nuque, gêné. Tu le laisses entrer à l’intérieur, avant de laisser la porte se refermer derrière vous. « Toutefois, si ma mère rentre, pourriez vous lui dire que vous êtes mon prof de droit international ? » c’est toujours mieux que de lui dire qu’il est prof d’histoire de l’art. Non, parce que ça risque déjà d’être compliqué à expliquer à ta mère qu’un prof est venu te chercher chez toi, si en plus tu dois lui dire que c’est un prof d’un cours que tu n’es pas sensé suivre, ça risque de vraiment être une galère. Avec un peu de chance, elle ne rentrera pas avant le départ de l’enseignant. « De quoi vouliez vous parler, déjà ? » tu reviens gentiment sur le sujet qui l’amène ici, parce qu’il faut avouer qu’il a su attiser ta curiosité.


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MessageSujet: Re: Demons... || Feat. Ariel   Demons... || Feat. Ariel Empty15.09.19 2:01
Demons...


La notion de bien et de mal est l'une de celles qu'un être humain prend le plus de temps à assimiler, basant sa conception de la chose sur la récompense ou la punition jusqu'à un certain point sans pour autant pouvoir se faire son propre avis sur la chose. La notion dictée par les parents ou toute autre personne en charge de l'éducation jusqu'à un certain âge, comme ce fût le cas pour moi en mes jeunes années. Toute notion était dictée par Dieu et ses dogmes partiellement ridicules que je ne me complaisais en rien à suivre comme le bon petit enfant que je peinais à être. Et pourtant je ne peux nier les sentir encrés en ma chaire et mon esprit à chaque nouvelle journée qui passe, me tourmentant à l'excès pour chaque action réalisée ou pensées ayant effleurée mon esprit qui sera un moindrement hors du droit chemin. Pourtant, en cet instant où le jeune homme me fixe d'une expression se rapprochant du soulagement profond de revoir son carnet s'effaçant lentement pour laisser place à un soupçon de malaise lorsque je mentionne l'avoir feuilleté, je peine à la sentir cette culpabilité. Je peine à sentir le mal que j'ai réalisé et pour lequel oui je devrais me flageller dans les règles en guise de punition face à mon acte irréfléchis. Esquissant plutôt un très léger sourire à son commentaire en baissant les yeux en direction de mes pieds, faute de savoir comment exprimer autrement un sentiment qui ne m'habite en rien. « Quelques pages, je dois bien l'avouer, mais en toute honnêteté je ne regrette pas du tout mon geste bien que j'en sois désolé. Vous avez un réel talent. » Complétais-je avant de mentionner que j'aurais sans doute une proposition pour lui. Du moins, le sommet très léger d'une proposition de plus grande envergure nécessitant bien davantage de préparation que l'évocation d'un simple projet bidon pour réaliser quelques petits tests de mon cru.

L'observant arquer un sourcil puis secouer la tête après quelques secondes d'absence, j'accepte son invitation à entrer dans son humble demeure afin d'en discuter plus amplement. En toute innocence évidemment ou du moins je le croyais jusqu'à ce que je l'entende formuler une requête si la présence de sa mère devait se matérialiser au fil de notre conversation. Laissant échapper un léger rire, je pose machinalement une main sur son épaule une brève seconde en acquiesçant de la tête. « Pas de problème. Je peux comprendre l'envie de garder quelques secrets hors de portée de ses parents lorsqu'on est en âge de prendre nos propre décisions. Le droit... voilà que j'aurais trouvé fortement ennuyeux. » Dis-je pour l'agacer un peu, bien que le droit me semble réellement d'un ennui mortel. Raison pour laquelle j'ai des contacts dans ce domaine au besoin me permettant ainsi de ne pas y sauter à pieds joins et me concentrer sur autre chose. Croisant les bras, je le fixe ensuite un peu plus sérieusement pour lui exprimer le fruit de mes pensées, de mes plans pour lui. Du moins, l'essentiel.

« Et bien... une grande partie de l'histoire de l'art passe par la méthodologie employée par les différents artistes à avoir marqué notre histoire pour une raison ou une autre. Leurs coups de pinceaux ou leurs styles étant bien souvent le pilier de cet engouement que nous pouvons avoir à leur sujet. Je voudrais cependant démontrer qu'il n'est pas nécessaire d'être ces grands génies de l'art pour faire usage de leurs méthodes, si je peux le dire ainsi. J'essaie de prouver qu'ils étaient des êtres en toute normalité ne possédant pas forcément un don face auquel il faut se décourager, mais plutôt y voir un outil à améliorer. » Ou comment expliquer quelque chose d'un joli blabla d'enseignant en évitant soigneusement le vif du sujet. « J'aurais besoin de vous, de votre talent, pour vous faire réaliser des toiles bien simples en utilisant quelques techniques bien connues. Je ne sais pas si vous avez déjà touché la peinture ou si je suis bien clair dans mes explications, mais je crois que vous avez le potentiel nécessaire à réaliser ceci. Si cela vous intéresse de mettre vos compétences à l'épreuve bien évidemment. Ce serait un, peut-être deux, soirs par semaine après les cours. »
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MessageSujet: Re: Demons... || Feat. Ariel   Demons... || Feat. Ariel Empty19.10.19 17:25
demons

Je suis complètement normal, complètement banal. Je suis complètement normal, je suis con tellement malade. Je suis complètement normal

@Jonathan Price & @Ariel White


Tu t'sens un peu con de réagir comme ça, quand tu apprends qu'il a jeté un oeil à tes dessins. C'est juste que pour toi, c'est tellement personnel.  — Ce n’est pas comme s’il t’avait vu nu comme un ver, non plus — que la voix de ta conscience trouve bon de te signaler. Peut-être, mais au fond, pour toi c’est presque la même chose. Il y a un morceau de toi dans chacun de tes dessins. C’est quelque chose d’intime, que tu n’as pas envie de partager avec n’importe qui. Tu sens tes joues chauffer, quand il te dit que tu as du talent. Ce n’est pas la première personne à te le dire et même si tu as toujours beaucoup de mal à le croire, l’entendre sortir de sa bouche à un goût spécial. Tu te dis qu’il sait de quoi il parle. C’est un prof d’art.

Tu le laisses entrer, tu n’allais pas le laisser sur le pas de la porte, de toute façon. Seulement, tu lui signales quand même de garder pour lui la matière qu’il enseigne, au cas où tes parents feraient irruption dans la pièce. Tu ne tiens pas à avoir à leur expliquer pourquoi un prof d’histoire de l’art se trouve chez eux. Sa main touche son épaule. Pas assez longtemps pour que tu puisses réagir et c’est certainement mieux comme ça. Tu n’es pas vraiment un habitué des contacts physiques, encore moins d’un de tes professeurs. C’est un peu bizarre, non ? Garder quelques secrets… on peut dire ça comme ça. — C’est qu’il commence à en avoir des secrets, le petit agneau — ta conscience sait mettre le doigt là où ça fait mal. Il est vrai que ces derniers temps, les secrets s’accumulent. Sans que tu y puisses quoique ce soit. Tu hausses les épaules, quand il parle du fait que le droit doit être ennuyeux. « Il y a des choses intéressantes à apprendre » que tu réponds. Ce n’est pas le truc le plus excitant que tu connaisses, mais tout n’est pas bon à jeter non plus.

Tu l’écoutes, tu n’iras pas jusqu’à dire que tu bois ses paroles, mais t’en es peut-être pas si loin. Il y a quelque chose d’hypnotique chez ce prof. Tu ne sais pas vraiment expliquer quoi, mais c’est là, indéniablement. Il te parle de technique, de coups de pinceaux. Tu ne comprends pas tout de suite où il veut en venir. Mettre tes compétences à l’épreuve, vraiment ? « Vous savez, je suis un autodidacte, je ne suis pas certain de pouvoir rivaliser avec la techniques d’un grand maître » c’est que ce n’est pas forcément quelque chose que tu as déjà essayé. — Ça sent l’arnaque gamin et crois-moi, je m’y connais — si seulement, tu savais déjà qui était ta conscience, peut-être que tu l’aurais pris au sérieux. Là, tu n’arrives juste pas à croire que ce prof puisse traîner dans quoique ce soit de louche. C’est juste une expérience, il l’a dit lui-même. « Mais, j’veux bien essayer » ce n’est pas comme si tes journées n’étaient pas assez chargées comme ça. Entre les cours de droit, ceux d’art et ton travail au V’s… non, rajoutons d’autres cours supplémentaires. Tout ça pour ce Price. « Juste un soir, alors » que tu te sens bon de rajouter, pour te donner bonne conscience, peut-être. Pour avoir l’impression de ne pas trop te charger. Puis, ça ne coûte rien d’essayer, non ?


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