Lorsque deux hommes sont malades en même temps.. [ PV Kale ]

DATE D'INSCRIPTION : 07/08/2019

Lorsque deux hommes sont malades en même temps..Kale & OwenKale et lui avaient eu un jour de repos en même temps, chose assez rare pour le signaler ! Parce que même s'ils passaient de bons moments ensemble dans leur appartement depuis toutes ces années, c'était toujours appréciable de faire une sortie en tête à tête. D'ailleurs, c'était Owen qui avait prit les devants cette fois et même si cela avait tendance à le gêner encore un peu ce genre de demande, il lui avait proposé de se faire une journée en amoureux. Dans le genre un peu classique, cinéma, restaurant, pourquoi pas aller se poser dans un parc. Les trucs basiques que faisaient la plupart des couples. Bien qu'ils ne soient pas comme les autres évidemment. Faut dire que le journaliste était assez fier de se promener aux côtés de Kale, même s'il paraissait plus frêle.. Bon, ne pensons pas aux complexes !

La journée avait été super. Le film pas terrible certes, mais leur mains l'une dans l'autre et sa tête sur l'épaule du policier avait arrangé la donne. Ses doigts l'avaient pourtant lâché comme un vieux réflexe lorsque deux jeunes femmes les avaient regardé à la sortie de la salle, murmurant. Malgré que cela fasse 16 ans, qu'il sache aimer son petit ami sincèrement, ce genre de choses étaient encore un peu compliqué par moment. Mais, il essayait toujours de se rattraper, ne voulant pas le blesser. Il lui avait déjà fallu bien trop de temps pour lui répondre à l'époque.. Alors, il l'avait emmené dans son restaurant préféré et ils avaient discuté de tout et de rien. Leur pieds se touchant sous la table, à l'abris des regards. Ses yeux ne quittant pas Kale une seconde si ce n'est pour regarder le menu. Il était son seul et unique, personne ne pourrait le dépasser, c'était assurément le cas pour lui. Pourtant, de temps en temps, la nuit.. Owen avait ce besoin de vérifier qu'il était bien là. Que c'était bien réel. Alors, il laissait sa main parcourir sa peau, ses lèvres se poser sur son épaule. Et lorsqu'il le réveillait, il réclamait une attention particulière pour se sentir totalement à lui. Une peur qui restait dans le fond de ventre à mesure que les mois, les années passaient. Son amant travaillait avec de jolies femmes et quelques beaux hommes aussi, rien ne pouvait lui assurer qu'un jour il ne ferait pas ses valises..

Le reste de la journée se passait bien, jusqu'à ce qu'il commence à se sentir mal. Mettant cela sur le compte du repas du soir. La nuit commençait d'ailleurs à tomber. Tant pis pour l'hôtel qu'il avait prévu, valait mieux rentrer chez eux pour se reposer. Appelant donc un taxi, ils rentrèrent, s'excusant d'ailleurs à plusieurs reprises. Puis, une fois arrivé, il prit une bonne douche pour essayer de se détendre. Mais, les nausées devenaient plus violentes et il du donc aller se coucher. Cherchant difficilement le sommeil alors que sa tête semblait bourdonner beaucoup trop fort. Son estomac le faisait souffrir également et il ne savait s'il avait envie de vomir ou non sur le moment.. Fermant les yeux plus fort, il parvint cependant à trouver le sommeil. Pour quelques heures seulement.. :copyright: 2981 12289 0

DATE D'INSCRIPTION : 06/08/2019

Lorsque deux hommes sont malades en même temps...

Malade, tu ne l'es que très rarement et tu oserais même dire jamais. Tu as hérité d'une constitution visiblement exemplaire donnant une bonne frousse aux microbes en tout genre qui préfère te laisser vivre ta vie en paix que s'attaquer aux petits boxeurs pros qui se faufilent en toi comme une escouade anti-microbes. Du moins, c'est ce que tes parents te disaient lorsque tu leur demandais pourquoi tu avais à peine la goûte aux nez alors qu'ils étaient tous les deux à l'agonie dans leur lit avec cette soupe trop salée que tu leur avais préparé en pensant bien faire. Bonus, ça l'est assurément pour ton emploi où tu n'as pas à perdre le fil de tes dossiers parce que tu te vomis les tripes dans la cuvette durant quelques jours de trop où les criminels en profitent assurément. Quand le chat n'es pas là les souris danse comme on dis, et tu n'aimes pas les voir danser. Tu aimes les voir couiner parce que tu les as coincé, mais cela n'empêche en rien le fait que des journées de congé tu te dois tout de même d'en prendre et ce fût le cas en ce beau jour. Un jour bien spécial qui n'arrive qu'une fois tous les dix ans quand les planètes sont alignées à la perfection et que les animaux s'égosillent à chanter comme il fait beau soleil. Une journée où tu as pu avoir un congé en compagnie de ton aimé qui a un emploi du temps tout aussi chargé que le tient, raison pour laquelle tu ne pouvais que chérir cette bonne nouvelle. Encore davantage lorsque ce dernier a pris les devant pour vous organiser une petite journée comme vous n'en n'aviez pas eu depuis longtemps. Troquant ton super imperméable de détective pour quelque chose de plus décontracté, tu l'avais donc suivis au cinéma, profitant de l'occasion pour apprécier sa proximité dans une noirceur ponctuelle te permettant de prendre sa main dans la tienne sans avoir l'impression qu'il se braquerait au moindre regard. Ce que tu le sais trop bien faire et l'avait vu réaliser si naturellement dès lors de votre sortie de ce navet que tu retournerais voir n'importe quand en sa compagnie si cela te permet de passer un peu de temps ainsi avec lui. Pas que tu tiennes particulièrement à le faire en publique, le confort de votre demeure te convenant amplement, mais tu avais sans doute espoir qu'à un moment ou un autre il arriverait à se détendre un peu le pauvre.

Pour toi, ça avait été tout naturel. Supposant parfois que ton imposante carrure y était peut-être pour quelque chose dans le fait qu'on te laissait en paix malgré ta préférence exclusive et en rien dissimulée pour les hommes. Enfin, pour un homme, seul et unique depuis tout ce temps. Tu pouvais cependant comprendre que si toi tu vivais bien avec ta personne, avait accepté la chose depuis longtemps, n'avait pas l'once d'une gêne et te foutait bien de l'avis des autres... ce n'était peut-être pas son cas. Certes, 16 années s'étaient écoulées depuis et si au début la chose te touchait un peu, maintenant ce n'était qu'une habitude que tu savais inévitablement arriver et tu n'en faisais pas davantage de cas. Surtout parce que tu ne pouvais t'empêcher de remarquer la moindre petite attention qu'il semblait réaliser pour se rattraper par la suite sans doute dans le but de te rassurer sur le fait que ce n'est pas 'vous' qui le faisait agir ainsi, mais simplement 'vous mecs ensembles en publique'. Merci ô société de merde et ses jugements tout autant de merde. Tu t'étais donc contenté de glisser tes mains dans tes poches alors que vous vous rendiez au restaurant pour compléter cette journée que tu n'apprécierais pas moins simplement pour ce minuscule accro qui n'en était plus un, n'étant pas du genre à lui faire une scène pour si peu.

Vous avez bien mangé, joué du pied comme des gamins qui ont peur de se faire coincer et ça avait le don de t'amuser et te faire sourire à chaque fois. Toute bonne chose ayant cependant une fin, est venu le moment de sortir du restaurant et lentement songer à rentrer même si tu n'y aspirais pas particulièrement. Tu appréciais simplement ça, marcher à ses côté sans voir les piles de papiers de vos emplois respectifs joncher les surfaces disponibles de votre appartement. Marcher sans penser à demain et en pensant simplement à maintenant. À cet instant où... ton ventre sembla commencer à se serrer d'une façon plus qu'étrange et fort peu habituelle pour toi qui n'était jamais malade. Si ton restaurant favori était en cause de tout ceci... tu serais franchement déçu. Constatant que vous vous trouviez visiblement tous les deux dans cette zone d'inconfort gastrique, rentrer à la maison ne fût plus une option, mais une obligation. Il s'excusa pour la suite du plan qu'il avait prévu, mais forcément tu lui pardonnas. Tu lui pardonnerais toujours. Puis autant pouvais-tu t'inquiéter des ballonnements soudain en ton estomac, autant t'inquiétais-tu pour lui également. Forcément.

Ce n'est qu'une fois rentré que tu sentis les haut le cœur te gagner et que tu décidas d'aller te coucher pendant qu'Owen trouvait la douche. En temps normal tu l'aurais rejoins volontiers, mais ça ne te semblait pas être le meilleur des plans à l'heure actuelle. Ne gardant que ton caleçon, tu t'étais donc glissé sous les draps en fixant le plafond, ennuyé par tout ceci. Jamais tu n'étais malade, JAMAIS. Et pourtant la nuit fût d'une calvaire sans nom où tu n'arrivas qu'à te tourner dans tous les sens en maudissant ce fichu restaurant et ce que tu avais pu y manger. Blême, tu devais sans doute l'être tout autant que cerné lorsque tu ne le supportas tout simplement plus cette mascarade et décida de te lever, silencieusement pour ne pas réveiller Owen, et aller t'asseoir sur le canapé du salon après avoir fait chauffer un peu d'eau. Histoire de purger un peu le microbe quelconque en le noyant dans l'eau bouillante. Tu envoyas un message à Conor pour l'aviser de la situation et qu'efficace tu ne le serais en rien sur le terrain en ce bon jour, faisant de même avec ton patron, avant de te laisser glisser sur le canapé en farfouillant dans une pile de papier. Tu ne sais quelle heure il était lorsque tu fermas finalement les yeux, pieds posés sur le canapé et jambes formant une charmante montagne sur laquelle étaient étalés une multitude de photos de scène de crime. De quoi en faire cauchemarder plus d'un, mais le quotidien pour toi.

DATE D'INSCRIPTION : 07/08/2019

Lorsque deux hommes sont malades en même temps..Kale & OwenSi ses pensées s'envolaient bien trop loin un instant, dans les doutes qui le rongeaient toujours un peu malgré les années ensemble, il ne s'attendait pas à se sentir mal. Un poids pesant dans son estomac alors qu'il avait l'impression que sa nausée devenait de plus en plus forte. Mais, ce qui était plus inquiétant encore était de voir que Kale se trouvait dans le même état.. D'autant plus inquiet pour son compagnon que pour lui, Owen lui proposa de rentrer. S'excusant que la suite de leur soirée soit soudainement annulé. Prenant tout juste le temps d'appeler l’hôtel pour prévenir qu'ils ne viendraient pas. Le taxi les déposèrent chez eux et alors que le policier allait directement se coucher, le journaliste préféra passer par la douche. Peut être que cela passerait avec de l'eau bien chaude.. ou pas.

Retrouvant alors l'autre homme dans le lit, venant presser son corps au sien, se sentant de plus en plus mal et inspirant son odeur comme pour se rassurer. Il eut bien du mal à trouver un brin de sommeil, n'y parvenant que pour un temps bien trop court pour que ce soit reposant. Et lorsqu'il ouvrit les yeux, le lit était vide. La place encore tiède, donc déserté depuis un temps pas trop long encore. Se levant difficilement, il tomba à genoux à cause d'un vertige et porta une main à ses lèvres. Mince, c'était pas prévu de se sentir aussi mal.. Se précipitant vers les toilettes, la nausée gagna cette première bataille malheureusement.. Owen se brossa les dents et se passa de l'eau sur le visage, quittant alors la salle de bain en frôlant le mur d'une main pour se rattraper juste au cas où. Kale était endormit sur le canapé, des papiers étalés sur lui, certainement une affaire en cours. Approchant donc doucement, il enleva tout cela pour les reposer sur la table basse sans trop les mélanger au reste et lui mit une couverture par dessus. Se penchant pour effleurer ses lèvres des siennes, un bref instant, avant de partir vers la cuisine. Un message à une collègue pour prévenir le boulot lorsque les bureaux seront ouverts et il se prépare un bon café noir, sans lait pour ne pas risquer de retourner voir la cuvette.. Se laissant alors glisser sur le sol avec la tasse entre les mains, l'odeur était douce et délicate, agréable, mais son corps semblait la rejeter totalement et il du pincer les lèvres pour retenir une nouvelle remontée. Fermant les yeux et essayant de se concentrer sur autre chose que la douleur ou les vertiges. Aller, ça finirait par passer, rapidement. Ca devait simplement être une indigestion alimentaire et cela irait mieux dans quelques heures. Dommage, c'était un bon restaurant pourtant.. Le préféré de Kale et donc un que Owen appréciait beaucoup également. Ils s'y rendaient de temps en temps lorsque leur emplois du temps chargés le leur permettaient.

Un soupir quitte ses lèvres et il tente de prendre une gorgée de café encore bien chaud. La brûlure glisse le long de sa gorge et le fait frissonner, c'est pas super agréable, mais la chaleur à quelque chose de réconfortant tout de même. Il regrettait d'avoir été malade alors qu'il avait prévu une belle nuit dans cet hôtel de luxe.. Tant pis, une prochaine fois. Dans quelques mois peut être lorsqu'ils auraient de nouveau un même jour de disponible. Enfin, ce qui l'inquiétait d'autant plus, c'était Kale. Mais, il semblait bien dormir sur le canapé, alors peut être que ce n'était vraiment rien au final et qu'il allait mieux. Esquissant un fin sourire, son regard se perdit dans l'encadrement de la porte de la cuisine. Seize ans déjà.. Lorsqu'Owen repensait à cette déclaration que lui avait fait son compagnon, il s'en amusait un peu. Bien que ce ne soit pas le cas à l'époque, mais le plus important était qu'ils étaient ensemble maintenant et qu'ils s'aimaient. N'est ce pas ? :copyright: 2981 12289 0

DATE D'INSCRIPTION : 06/08/2019

Lorsque deux hommes sont malades en même temps...

C'est l'odeur du café qui en vint à te réveiller, retournant ton estomac là où en temps normal tu te serais presque précipité vers le breuvage si essentiel à ta survie avec ces longues nuits de travail que tu devais parfois réaliser pour une raison ou une autre. Longtemps tu avais cru pouvoir t'en passer, mais tu avais dû te faire à l'évidence que ce ne serait pas une possibilité à envisager lorsque tu as dû passer trois nuits entières au postes pour un gros dossier et qu'il n'y avait rien d'autre pour te garder réveillé. Inspirant profondément, le regrettant presque instantanément, tu prends quelques minutes pour te redresser et t'asseoir sur le canapé en grondant. Retenant un haut le cœur en posant ta main contre ta bouche et baissant les yeux, ne remarquant qu'à ce moment qu'une couverture a été posée sur toi alors que tu te souviens simplement de la pile de papiers que tu avais posé sur tes jambes. Owen est-il debout également? Forcément. Qui d'autres embaumerait l'air de votre appartement de cette odeur si…

Tâchant de contenir la nausée, tu te lèves finalement rapidement pour trouver la salle de bain et rendre le pauvre contenu de ton estomac de façon fort peu glorieuse. Te laissant tomber à côté de la cuvette après coup, le corps en sueur et secoué de frissons. Restant assis sur le carrelage frais plusieurs minutes, essuyant les larmes que l'effort de ton corps exorcisant le mal te rongeant a fait s'extirper de tes yeux, tu en viens finalement à de lever de peine et misère. Tu trouves le lavabo où l'eau fraîche que tu te jettes au visage te fait le plus grand bien, mais pas autant que le goût de menthe te décapant la bouche pour chasser le goût révulsant qui s'y était installé. Voilà qui est de bon augure pour passer une merveilleuse journée.

Faisant fi du froid glacial te rongeant la chaire, sans doute un peu trop habitué à jouer au dur avec tes airs d'ours mal léché, tu sors finalement de la salle de bain d'un pas quelque peu vacillant afin d'aller rejoindre ton aimé que tu supposes se trouver dans les environs de la cuisine. Bingo! Le trouvant assis au sol, appuyé contre le mur, tu lui lances un sourire franc avant de t'installer à ses côtés en évitant de respirer l'odeur de son breuvage. Bien que tu doives admettre te sentir légèrement mieux. « Hey toi. » Tu te penches pour lui embrasser l'épaule, ne risquant pas la bouche pour ne pas le contaminer de ce goût que tu as encore l'impression de sentir contre ta langue. Vous avez partagé bien des choses en seize ans, mais il y a une limite à tout. « T'es debout depuis longtemps? T'as été malade? C'est ces putains de crevettes qui devaient pas être fraîches… » Tu soupire et passe une main sur ton visage avant de l'observer plus amplement. « J'ai avisé que j'irai pas bosser dans cet état. J'ai assez de dossiers ici pour m'occuper durant des semaines de toute façon… Tu vas bosser? » Un fort frisson te traverse le dos et tu soupires de frustration en serrant les dents. Ce que tu peux détester te sentir ainsi. « Je me sens comme quand j'ai pris ma première cuite. »

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