Deux amis et un café [ PV Eliot ]

DATE D'INSCRIPTION : 21/08/2019

Deux amis et un caféEliot & AedanLe temps avait toujours cette tendance à filer sans que l'on s'en rende vraiment compte, trop vite même parfois. Aedan avait essayé de se focaliser sur sa recherche de logement après avoir eu la chance de trouver ce boulot de serveur au Palais des Roses. Alexander avait été bon avec lui et il s'entendait bien avec ses collègues. Une connaissance d'Alexei apparemment et il avait proposé le prostitué à l'Anglais en sachant qu'il voulait quitter le bordel. Le jeune homme repassait de temps en temps au Velvet pour faire signe aux collègues du club ou aux personnes à l'arrière, certains étaient devenus des amis à force de voir le temps et les clients passer.

Aujourd'hui, il avait rendez vous avec l'un d'eux d'ailleurs. Eliot. Enfin, il se faisait appeler Berlioz pour son travail, mais Aedan avait apprit son vrai nom à force de le fréquenter. L'ayant accueillit et lui ayant apprit quelques trucs. Il avait même été son premier et avait donc prit grand soin de ne pas lui faire mal cette fois là. Puis, le brun avait finit par s'habituer au boulot et commençait à être demandé. Mais, depuis son départ, ils ne se voyaient plus tellement.. Ce qui était bien dommage d'ailleurs. Peut être devrait il lui proposer de partir lui aussi. Bien sur, il ne pourrait pas quitter sa colocation qu'il venait de prendre, mais qui sait.. Une chambre pourrait peut être se trouver libre, non ? Ou alors, il l'aiderait à trouver un petit studio s'il le fallait. Aedan détestait se retrouver seul, mais rien ne lui disait que c'était le cas d'Eliot aussi.

Son service se terminait presque et il n'arrivait pas à contenir l'enthousiasme de revoir son ami. Cela avait fait sourire son patron du coin des lèvres et il l'avait lâché plus tôt. Partant donc se changer dans les vestiaires, il passa en cuisine pour demander s'il pouvait prendre deux pâtisseries et se prépara un café viennois. Le mieux serait d'attendre l'autre jeune homme pour sa boisson chaude, quitte à aller la préparer pour ne pas déranger son collègue dans son travail. Enfin, il aviserait, le plus important était de l'attendre maintenant.

Installé sur une table près d'un mur, la tasse entre les mains et le portable à ses côtés pour y jeter quelques coups d'oeil. Les cheveux détachés et portant une veste à capuche noire par dessus un tee shirt blanc. Le décor était paisible, des bouquets de roses ici et là, des fleurs fraîches bien entendu. L'odeur du thé et du café qui se mélangeait à celle des gâteaux. Des rires et des murmures de clients dispersés sur les différentes tables. L'endroit était clair, mais avait quelque chose d'apaisant aussi. Et puis, il le vit passer la porte d'entrée. Un sourire vint étirer ses lèvres alors qu'il se levait de sa chaise en le fixant d'un regard ravit. Le laissant approcher après qu'il l'ait repéré. :copyright: 2981 12289 0

DATE D'INSCRIPTION : 27/08/2019

Les mains dans les poches de ta veste en cuir. Le bonnet visé sur le crâne, tes écouteurs sur les oreilles t’es prêt à affronter le monde extérieur. La musique d’Imagine Dragons rythme tes pas, à travers la ville. T’aurais pu prendre un taxi ou le bus, mais ça ne te tente pas trop. Tu préfères marcher. C’est pas si loin que ça, de toute façon. Puis, il ne fait pas si mauvais que ça, dehors. Un peu de marche, ça ne peut pas te faire de mal. t’as le temps de toute façon, t’es parti tôt, justement parce que t’avais envie de marcher. Non, parce que t’as pas envie de te presser non plus.

La musique change dans tes oreilles, alors que tu avances dans les rues de Chicago. Tu ne connais pas l’endroit où t’es sensé retrouver Aeden. Un salon de thé, dans lequel il travaille depuis qu’il a remboursé Alexei. T’aurais dû t’y pointer avant, mais il y avait toujours une bonne raison pour ne pas y aller. Pas aujourd’hui. Aujourd’hui, tu n’as aucune raison de ne pas pousser la porte avant toi. Tu écrases le mégot de ta cigarette, pas très écolo et tu entres à l’intérieur. L’ambiance est bien différente de Red Velvet, c’est clair. Les gens autour de toi ont beaucoup plus de vêtements, déjà, ça fait une sacré différence. Tu balayes la salle du regard et un sourire étire tes lèvres, quand tu aperçois le visage connu de ton ami. Tu traverses la salle et ne tarde pas à le rejoindre. « Salut, beau gosse, t’as besoin de compagnie ? » ton sourire se fait plus espiègle, alors que ton regard croise le sien. Tu le taquines. Une phrase déformé, que vous auriez pu lâcher jadis au boulot. Ça lui rappellera peut-être de bon souvenirs, ou non.

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